Considérés comme un passage réservé aux piétons, les trottoirs au niveau de la ville de Mostaganem se trouvent actuellement dans un piteux état. Eventrés, mal réhabilités, crevassés ; les trottoirs défoncés et hideux font partie du tissu urbain de la ville. Nulle personne ne peut nier cette réalité qui froisse le cœur des promeneurs. Nous avons questionné plusieurs résidants qui jouxtent ces trottoirs dits « hideux» et ils nous ont tous déclarés que les nombreux travaux et chantiers à ciel ouverts qui n'en finissent plus à travers les quatre coins de la ville sont à l'origine de ce désastre. Pire encore, pointés du doigt, les travaux de finition qui ne sont jamais faits par les ouvriers qui viennent avec leurs gros matériels pour exhumer les files électriques, conduites des eaux usées ou pour réparer une erreur laissant ainsi derrière eux des caniveaux éventrés, des trottoirs mal réfectionnés et des terres labourées. Un citoyen nous a déclarés : « chaque matin on voit des travaux qui surgissent de n'importe où. Mais le pire c'est la pagaille qu'ils laissent derrière eux.». Le constat est amer, des caniveaux jusqu'à maintenant attendent réhabilitation à la cité « Coop.PTT » sise à la sortie ouest de Mostaganem. Des trottoirs éventrés juste en face la direction de la santé publique (DSP). Même, l'avenue Khemisti, la plus belle avenue de Mostaganem à certains endroits il y a des trottoirs gonflés qui causent trop de dégâts. Un vieux qui se trouve jusqu'à maintenait cloué au lit a vécu une expérience déplaisante au niveau de cette avenue. Ce dernier, lors d'une promenade a trébuché par un moment d'inattention. Ceci lui a valu une intervention chirurgicale du fémur et avec l'âge ce n'est pas facile. Après la route, le trottoir et après le trottoir, un nouveau trottoir ; un cercle vicieux qui n'en finit plus, alors les habitants de la ville crient « stop » à ces travaux qui enlaidissent le paysage surtout qu'on est à la porte d'une saison estivale. Les citoyens interpellent les autorités locales pour remédier à ce genre de situation qui fait beaucoup de victimes car les trottoirs de l'avenue KHEMISTI ont fait durant le mois de Mai plus de quatre victimes. A quand la fin de ce bricolage ?