La grève des conducteurs de train, observée depuis cinq jours, a causé des pertes de 80% du chiffre d'affaires quotidien de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF), a-t-on appris auprès de cette société. Le débrayage des conducteurs de train, entamé depuis jeudi dernier à Alger, Oran et Constantine a causé des pertes à la SNTF estimées à 80% du chiffre d'affaires quotidien de la société, a indiqué à l'APS le directeur de l'inspection technique de la SNTF, Abdelmalek Hamzaoui. Malgré une reprise partielle du trafic sur les lignes de la banlieue d'Alger dans le cadre du service minimum assuré, le trafic ferroviaire reste quasiment paralysé suscitant un mécontentement général chez les clients de la SNTF qui ont été obligés de recourir aux autres moyens de transport. Cette situation a permis aux clandestins de faire leurs choux gras en augmentant les tarifications de leurs services. Un citoyen a dû payer 2200 DA au clandestin pour une course de la gare Agha (Alger) à Boumerdès au premier jour du débrayage. Le trafic ferroviaire avait repris mardi sur les lignes de la banlieue est (Alger-Thenia) et ouest (Alger-El Afroun) après un arrêt total durant les journées de dimanche et lundi.