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Les Senussis, histoire des princes de Libye
Publié dans Réflexion le 08 - 01 - 2017

La Sanussiyya est une tariqa (confrérie soufie) et une tribu de Libye et du Soudan fondée à La Mecque en 1837 par Mohammed ben Ali El-Senussi. La famille dirigeant de cette confrérie, la famille El-Senussi, est d'origine arabe algérienne chérifienne de la région de Bouguirat à Mostaganem.
Mohammed ben Ali El-Senussi
Mohammed ben Ali El-Senussi, dit le Grand El-Senussi est un Ouléma Arabe Chérifien d'origine Algérienne né en 1787 à Al-Wasita dans la Wilaya de Mostaganem en Algérie et décédé en 1859 à Al-Jaghboub dans le Gouvernorat de Cyrénaïque en Libye , il est le fondateur de la confrérie Famille El-Senussi (Al-Sanussiyya) en 1837.
Né dans la ville de Al-Wasita près de Mostaganem en Algérie, Sidi Mohammed Ibn Ali el-Senussi est un chérifien descendant du Prophète de l'islam Mohammed par Fatima et Hassan. Il étudie auprès des oulémas de Mostaganem avec Sidi Mohammed Al-Akhdari qui est le petit-fils du célèbre Sheykh SidiʻAbd al-Raḥmān ibn Muḥammad Al-Akẖḍarī qui est également chérifien, puis il étudie à Fès au (Maroc) avant de repartir vers Laghouat en (Algérie) en 1829, qu'il quitte au début de l'intervention française en Algérie.
Installé à la Mecque vers 1840, il quitte les lieux saints pour rejoindre le Maghreb. Au Caire, il rencontre l'opposition des shaykhs de l'université d'Al-Azhar. Il s'établit ensuite en Cyrénaïque, où il fonde, près du site de l'antique Cyrène, un premier centre important, al-Zâwiya al-Baidâ'.
Il crée un nouveau centre pour sa confrérie, la Sanusiyya, à la frontière des territoires libyens et égyptiens, dans l'oasis de Djaghbûb. Ce lieu d'étude, où une vie sociale intense s'organise, voit sa population croître rapidement et une grande bibliothèque se constituer.
Son petit-fils Idris El-Mahdi est émir de Tripolitaine et de Cyrénaïque (1946-1951), puis devient roi de Libye (1951-1969) sous le nom d'Idris Ier.
Mohammed Idris El-Mahdi El-Senussi, Idris Ier (roi de Libye)
Né le 12 mars 1889 à Jaghboub (Cyrénaïque alors province ottomane) et mort le 25 mai 1983 au Caire (Egypte), Mohammed Idris El-Mahdi El-Senussi a été roi de Libye du 24 décembre 1951 au 1er septembre 1969 sous le nom d'Idris Ier (également retranscrit Idriss Ier).
Il est le petit-fils de Mohammed ben Ali El-Senussi auquel il succède comme chef de la confrérie religieuse des Senussi en 1916 avant d'être contraint de s'exiler en Egypte en 1923.
Il épouse Fatima el-Sharif en 1931, future reine de Libye.
Reconnu comme émir de Cyrénaïque par le Royaume-Uni en 1946, il est proclamé roi de Libye le 24 décembre 1951 lors de l'accession du pays à l'indépendance.
Le 1er septembre 1969, alors qu'il est en traitement médical en Turquie, il est déposé par le jeune capitaine Mouammar Kadhafi. Le 4 août 1969, il avait transmis au Sénat une lettre d'abdication en faveur de son neveu et héritier, le prince Hassan Reda, qui avait déjà commencé à exercer la plupart des prérogatives royales. Sa renonciation devait prendre effet début septembre, mais la monarchie a été abolie par le coup d'Etat de Kadhafi.
Le roi, que la nouvelle du coup d'Etat a surpris alors qu'il se trouvait à l'étranger, refuse le statut de « citoyen d'honneur » que lui propose le nouveau régime, et tente vainement d'obtenir le soutien du Royaume-Uni. En 1972, il est condamné à mort par contumace. Il vit ensuite un exil paisible au Caire, où il meurt à l'âge de 94 ans.
Mohammed El-Senussi (Prince héritier)
Sidi Mohammed El-Senussi également appelé Mohammed Ier , né le 20 octobre 1962 à Tripoli en Libye , est un membre de la famille royale de Libye. Il est considéré par les royalistes libyens comme l'héritier légitime du trône.
Il est le deuxième fils d'Hassan Reda El-Senussi, prince héritier de Libye, et le petit-neveu du roi Idris Ier, roi de Libye (1951-1969) , ils sont les descendants de Sidi Mohammed Ibn Ali El-Senussi d'origine arabe Algérienne chérifienne qui est le fondateur de la dynastie arabe des Banû Al-Sanussi en Libye.
Révolution et exil
Lors du coup d'Etat du 1er septembre 1969 mené par le jeune capitaine Mouammar Kadhafi, Sidi Mohammed El-Senussi voit son père, le prince héritier Hassan Reda (qui gouvernait le pays au nom du roi Idris, se trouvant alors en convalescence en Turquie), lire à la télévision l'acte d'abdication. Plus tard, il relatera de cet épisode les propos du prince Hassan : « Il m'a dit qu'il l'avait écrit un pistolet sur la tempe ».
Après la Révolution, le prince Hassan Reda passe deux ans en prison puis est placé en résidence surveillée avec sa femme et ses huit enfants. En 1984, des militants des comités révolutionnaires les font sortir de la maison où ils résident avant de tout brûler ; le prince héritier Hassan Reda est victime d'un accident vasculaire cérébral qui le laisse paralysé. En 1988, le colonel Kadhafi autorise la famille à suivre ce dernier à Londres pour un traitement médical et Mohammed El-Senussi poursuit donc ses études au Royaume-Uni. À la mort de son père, le 28 avril 1992, il devient chef de la maison royale de Libye.
N'ayant pas de descendance à ce jour, il a pour héritier présomptif son frère cadet, le prince Khaled, né en 1965.
Révolution de 2011
Pendant la révolte libyenne de 2011, le prince Mohammed envoie ses condoléances « aux héros qui ont laissé leurs vies et ont été tués par les forces brutales de Kadhafi » et invite la communauté internationale « à interrompre l'assistance au dictateur avec effet immédiat ».
Le 24 février 2011, il donne une interview à la chaîne Al Jazeera dans laquelle il appelle la communauté internationale à aider à renverser Kadhafi et arrêter les massacres. Il écarte l'éventualité d'une guerre civile, déclarant que « Le peuple libyen et les tribus ont prouvé qu'ils étaient unis. » Interrogé sur la forme de gouvernement que la Libye pourrait adopter et sur la possibilité de restaurer la Constitution de 1951, il explique que « De telles questions sont prématurées et seront discutées par le peuple libyen », ajoutant que la priorité était d'« arrêter de tuer des innocents ». Au sujet de son désir de retour en Libye, le prince Sidi Muhammad précise que « La famille al-Sanussi se considère au service du peuple libyen ».
Le prince Mohammed rentre finalement en Libye le 17 mars 2011 après un exil de 23 ans. Le 20 avril, il s'exprime devant le Parlement européen, appelant à plus d'assistance pour la Libye. Il déclare aussi qu'il soutiendra toute forme de gouvernement que la Libye choisira après Kadhafi, y compris une monarchie constitutionnelle.
En marge du 25e sommet de la Ligue des Etats arabes qui clôture ses travaux à Koweït le 25 mars 2014, l'idée d'une restauration de la monarchie est présentée par Mohammed Abdelaziz, ministre des Affaires étrangères libyen, qui évoque des contacts avec le prince Mohammed El-Senussi.
Idris bin Abdullah al-Senussi (Prétendant au trône)
Idris bin Abdullah al-Senussi (né le 18 janvier 1957) est une figure libyenne exilée de l'opposition et un réclamant à la tête du mouvement de Sanussiyyah . Il a commencé à prétendre être l'héritier du trône libyen en 1989, mais a récemment déclaré que si l'ancienne Constitution de la Libye (1951) (telle que modifiée en 1961) était restaurée après Kadhafi, il y aurait des élections libres et le peuple serait uni La constitution avec «quelques modifications où la partie du monarque sera retirée» et le peuple serait en mesure d'élire un chef d'Etat, qui pourrait être appelé «président ou tout ce qu'ils veulent l'appeler». La position d'héritier du trône est également revendiquée par le Prince Mohammed El Senussi, fils et héritier désigné du dernier Prince héritier libyen. Idris al-Senussi est revenu en Libye le 23 décembre et a déclaré qu'il ne serait pas actif dans la politique ou la campagne pour la monarchie. Il est retourné en Libye en décembre 2011 avec son cousin Ahmed Zubair Al-Senussi.
Ahmed El-Senussi : membre de la famille royale
Ahmed El-Senussi, également connu sous le nom de Zubeir Ahmed El-Sharif, né en 1933 à Marsa Matrouh, est un membre de la famille royale de Libye. Il tient son nom de son grand-père, Ahmed Sharif El-Senussi, lui-même cousin germain et beau-père d'Idris Ier, roi de Libye 1951 à 1969. En 1958, il sort diplôme de l'Académie militaire d'Irak. En 1961, il épouse sa compagne Fatilah. En 1970, il commence à projeter l'idée de renverser Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis son coup d'Etat militaire un an plus tôt. Avec son frère et d'autres conspirateurs, il cherche à remplacer le gouvernement tout en permettant au peuple de choisir entre la monarchie ou une république constitutionnelle. Après l'échec de ses plans, il a été arrêté et condamné à mort. En 1988, sa peine est commuée en 13 années d'emprisonnement. Resté incarcéré les neuf premières années et fréquemment torturé, il affirmera par la suite que la torture consistait en de fréquents coups de bâtons ou de simulations de noyade. Il est finalement sorti de l'isolement, puis partage une cellule avec de nombreux autres prisonniers, dont Omar El-Hariri. Après avoir été transféré à la prison d'Abou Salim en 1984, il apprend que sa femme est morte pendant sa captivité. En 2001, il est gracié le jour du 32e anniversaire de la prise de pouvoir par Kadhafi. Libéré après 31 ans de détention, il est alors l'opposant politique incarcéré le plus longtemps dans l'histoire de la Libye moderne.
Pendant la révolution libyenne de 2011, il devient membre, représentant les prisonniers politiques, du Conseil national de transition, qui sera dissous le 8 août 2012.
Le 6 mars 2012, un congrès réunissant 3 000 délégués proclame l'autonomie de la région orientale de Cyrénaïque1 et nomme Ahmed El-Senussi à la tête d'un « Conseil provincial » chargé de gérer les affaires de la région et de défendre les droits de ses habitants.
Le 27 octobre 2011, le Parlement européen le choisit avec quatre autres personnalités arabes pour recevoir le prix Sakharov.


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