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La santé dans les programmes électoraux: la classe politique promet un accès aux soins "gratuit" et "équitable" pour tous
Publié dans Algérie Presse Service le 21 - 04 - 2017

La classe politique impliquée dans les législatives du 4 mai prochain promet, dans les différents programmes électoraux des partis inhérents à la santé, de garantir l'accès "gratuit" et "équitable" pour tous, à travers des propositions préconisant notamment l'élargissement de la couverture sociale des Algériens.
Le Front de libération nationale (FLN) s'engage ainsi à "développer" et à "moderniser" le secteur, en s'appuyant notamment sur la réforme des mécanismes de financement du système de santé, la révision de la gestion des structures, l'établissement d'une "carte nationale", "la coordination
et la complémentarité" entre les secteurs public et privé et enfin, la "moralisation" des activités médicale et paramédicale, lit-on dans le programme électoral de l'ex-parti unique.
Le Rassemblement national démocratique (RND) s'engage, de son côté, à militer pour que la politique de santé menée jusque-là "gagne en efficacité et en rationalité", à travers notamment la mise en place de la "réforme hospitalière" pour améliorer la gestion, l'entretien et l'équipement des infrastructures de santé publique, le "renforcement" de la prise en charge des cancéreux, de la formation des personnels paramédicaux et enfin, la mise en place d'un régime "plus incitatif" pour les médecins spécialistes activant à l'intérieur du pays.
Rappelant que la Constitution algérienne garantit le droit à l'accès aux soins, le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) propose une politique sanitaire visant en priorité les "besoins réels" de la population, au moyen d'une "mobilisation effective" des partenaires de la santé, de la société civile et du secteur privé, et ce, dans le cadre des "principes de bonne gouvernance et de décentralisation des décisions techniques et administratives", indique-t-il dans son programme.
Plus précisément, est-il expliqué, il s'agit d'"auditer" les systèmes de santé par des professionnels du secteur afin de repérer les "discordances fréquentes", de présenter des éléments de "bonne pratique" et d'établir des politiques, des stratégies et des plans sanitaires nationaux "adaptés".
Le RCD préconise que l'accent soit mis sur les soins de "base" et sur la "prévention", lesquels doivent, selon la formation de Mohcen Belabbés, être "totalement" à la charge de l'Etat, ainsi que sur la notion de service public. De même qu'il suggère de rendre la gratuité "effective" pour les
populations les "plus vulnérables", de "rationnaliser" l'usage des ressources et de "renforcer" l'industrie pharmaceutique nationale, particulièrement dans la production de génériques.
Le RCD plaide, en outre, pour l'"abrogation" de l'activité complémentaire, considérant celle-ci comme étant un "obstacle" à un service public de santé "efficient" ainsi que pour "l'implication" des compétences nationales établies à l'étranger et enfin, pour la "réduction" du coût des soins à l'étranger par l'encouragement de partenariat avec des établissements étrangers.
Insistant de son côté également sur la notion de "gratuité" des soins et sur le principe d'"égal accès" à tous aux soins, le Front des Forces socialistes (FFS) promet d'asseoir une sécurité sociale 'intégrale" et un système social "plus juste", créateur d'emplois et plus favorable aux couches défavorisées.
Pour le Mouvement populaire algérien (MPA) de Amara Benyounés, le programme inhérent à la santé consiste à "généraliser et à activer" le système de la sécurité sociale et en la mise en place d'un système de santé "équitable et diversifié", tout en insistant sur le développement de l'industrie pharmaceutique, notamment la production des génériques.
Après avoir diagnostiqué l'état actuel du secteur, le parti El Moustakbal, dirigé par Bélaid Abdelaziz, préconise, pour sa part, la "réactivation" du système de santé à travers des mesures, dont la révision de la loi inhérente à la protection sociale, à l'orientation vers un mode contractuel entre les services concernés et la Caisse nationale des assurances sociales (Cnas), en y intégrant un plus large éventail de pathologies.
Ladite formation politique suggère aussi que soit consacré un budget "conséquent" pour les programmes nationaux de prévention, tout en promettant la révision de la tarification des consultations, la limitation à 10 % la contribution des ménages au financement du secteur ainsi que la "revalorisation" du rôle du médecin généraliste et de famille.
Le parti El-Moustakbal plaide aussi pour l'encouragement d'une industrie pharmaceutique couvrant, à long terme, 80 % des besoins nationaux ainsi que pour l'usage du générique et pour "l'élargissement" de la carte des établissements de formation, de sorte à couvrir les spécialités
paramédicales, l'administration sanitaire, la maintenance et la gestion équipementière.
Les dysfonctionnements du secteur non pris en compte par les programmes électoraux
Les programmes électoraux des partis politiques "n'ont pas pris en compte les dysfonctionnements" du secteur de la santé, déplore le président du Conseil de l'Ordre des médecins, Mohamed Bekkat Berkani, qualifiant ces programmes de "superficiels" dans la mesure où, argumente-t-il, les contraintes du secteur n'y ont pas été évoqués "en profondeur".
Ainsi, et s'agissant du financement du système de santé, le spécialiste estime que la classe politique a "peu" abordé la question alors que cet aspect en est la "pierre angulaire", relève-t-il, suggérant une "révision" des méthodes actuellement en vigueur, basées essentiellement sur le recours au budget de l'Etat et à la contribution forfaitaire de la Canas.
Commentant la politique du secteur relative à la couverture sanitaire de certaines spécialités dans les régions du Sud et des Hauts-plateaux (dans le cadre du service civil), M. Bekkat Berkani déplore que la classe politique concernée ait évoqué la question de façon "succincte". Il en est de même pour le volet de la formation paramédicale, abordé "superficiellement" par les partis concourant pour les sièges de la future Assemblée populaire nationale (APN).
A ce propos, il a défendu l'idée d'"actualiser" et d'"adapter" les programmes de formation en fonction des mutations socio-économiques de la société, à l'instar, a-t-il noté, de ce qui se fait dans d'autres pays, lesquels en sont à enseigner "les spécialités de la spécialité".
La majorité de ces formations s'est, en outre, contentée de "survoler" la question importante de la prévention, a-t-il observé, sachant que celle-ci est "centrale non seulement dans la lutte contre les pathologies répandues en Algérie, mais aussi dans la protection des générations futures contre celles-ci, ainsi que dans la réduction des dépenses et diverses formes d'handicaps", a-t-il explicité.
Le spécialiste a également regretté que les représentants de la classe politique aient complétement éludé la frange "vulnérable" des personnes âgées, représentant pourtant quelque 12 % de l'ensemble de la population algérienne, laquelle, a-t-il poursuivi, représente un véritable "défi" pourles prochaines années, en termes de prise en charge sanitaire, sociale et psychologique.


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