Le chef de l'Etat Le Premier ministre a assuré que tout ce qui pouvait «miner» le développement et la prospérité de l'Algérie a été réglé par le chef de l'Etat. «Bouteflika est l'homme qui tient toujours ses promesses.» C'est avec cette phrase lourde de sens que le Premier ministre Abdelmalek Sellal, a tenu à commencer son discours devant la société civile de la wilaya d'Oran. Cette sortie de Sellal n'est pas anodine puisque le Premier ministre a tenu à prendre l'opinion publique à témoin en rappelant un engagement du chef de l'Etat que tout le monde prenait pour un voeu pieu, à savoir offrir aux Oranais de l'eau potable de bonne qualité dans leurs robinets; et cela 24h/24. «A chaque fois que je visite Oran, El Bahia il me vient automatiquement à l'esprit les graves problèmes d'eau potable dont elle souffrait. Le moudjahid Abdelaziz Bouteflika s'était engagé à régler définitivement ce problème. Malgré le pessimisme de certains le rêve est devenu réalité...», a-t-il lancé sous l'ovation générale de la salle qui s'est mise à crier le nom du président de la République. «Le président Bouteflika est l'homme qui tient toujours ses promesses. C'est aussi l'homme de la réconciliation nationale et de la stabilité», a-t-il déclaré rajoutant une couche à une salle en délire. Ce rappel sonnait comme une claque à ceux que Sellal qualifie de «promoteurs du désespoir». Dans ce sens, il assure que le gouvernement sous les ordres du président Bouteflika était en train de construire l'Algérie de demain. «Celle de l'après-pétrole. L'Algérie de la productivité et de la compétitivité. Celle du développement et de la prospérité», s'est-il engagé au nom de l'homme qui ne faillit pas à ses promesses. Le Premier ministre, citant les 16 et 20 avril (Youm El Ilm et le printemps berbère) comme deux dates grandioses dans l'histoire des luttes du peuple algérien, a assuré que tout ce qui pouvait «miner» le développement et la prospérité de l'Algérie a été réglé par le chef de l'Etat. «La volonté politique du président Bouteflika, qui vous salue tous, a permis à travers la réconciliation nationale et la révision de la Constitution, de libérer des enchères politiques, les questions liées à la religion, la langue et l'identité. Cela après les avoir consacrées dans le premier texte du pays», a souligné le Premier ministre avant que les présents ne se lèvent comme un seul homme pour saluer cet acquis. Abdelmalek Sellal n'omet pas de mettre en avant la diversité culturelle de l'Algérie qu'il qualifie de véritable «trésor». «Les Chaouis, les Kabyles, les Beni Sénous, les Kal Ahagar, les Zeneta et autres cultures sont le véritable trésor de l'Algérie. Nous sommes tous des Amazighs déterminés à défendre ce trésor. Nous sommes aussi déterminés à défendre notre unité nationale quel que soit le prix. Car, notre arabité, notre amazighité et notre islam font de nous des hommes libres», a-t-il poursuivi avec fierté. Sellal en a profité pour lancer un appel fraternel de «solidarité et d'union» au peuple algérien. «C'est notre devoir aujourd'hui de sauvegarder l'identité nationale qui a été consacrée dans la Constitution. Nous devons nous accrocher à notre référent religieux national, qui est modéré et ouvert au pardon. Cela afin de nous protéger de la «fi'tna» et des dérives religieuses dangereuses», a-t-il insisté. Il appelle ainsi tous les Algériens à «combattre ceux qui se contentent de la critique subjective sans rien apporter à la société. Mais aussi ceux qui poussent le peuple algérien au désespoir et à la démission collective». En parlant justement de cette démission collective, Sellal met en garde ceux qui n'assument pas leurs responsabilités, que ce soit les petits fonctionnaires ou les hauts cadres de l'Etat à l'exemple des ministres. «Notre devons changer les mentalités...», a-t-il conclu plein d'espoir.