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La fidélité et la loyauté envers la révolution, secret de la victoire sur l'occupant
Publié dans Algérie Presse Service le 30 - 10 - 2021

Le secret de la victoire de la révolution de novembre 1954 sur l'une des plus importantes forces militaires de l'époque réside dans la fidélité et la loyauté envers la patrie, a souligné le moudjahid Mohamed Amaïri qui a rejoint l'Armée de libération nationale (ALN) en 1955 à l'âge de 23 ans.
Ce moudjahid, aujourd'hui 89 ans, s'est déclaré fier des jeunes de sa génération. Même les jeunes qui avaient été incorporés de force à l'armée française avant le premier novembre 1954 étaient demeurés fidèle à leur patrie et avaient fui avec leurs armes vers les maquis pour rejoindre les rangs de l'ALN, a affirmé Amairi à l'APS rencontré au siège de l'Organisation Nationale des Moudjahidine (ONM) à Batna.
Soixante sept ans après le déclenchement de la révolution, il se souvient encore comment lui et quatre autres jeunes âgés aussi d'une vingtaine d'années et tous originaires de Ghassira avaient réussi à fuir l'armée française avec leurs armes un certain 7 septembre 1955.
"Pendant notre fuite, les soldats français s'étaient aperçus de notre opération et avaient donné l'alerte mais nous étions parvenus après un violent accrochage et en profitant de l'obscurité à nous éloigner de +la ferme des italiens+ transformée en caserne pour surveiller la population à partir des hauteurs de Tazoult", a ajouté Mohamed.
Et d'enchainer : "notre destination fut le mont Oustili non loin de Tazoult où au bout d'une longue marche dans cette montagne nous nous étions retrouvés près de maisons qui d'emblée semblaient inoccupées mais à notre surprise nous y avions trouvés des moudjahidine''.
Par la suite, a-t-il ajouté, nous avions appris moi et mes jeunes compagnons qui sont Belkacem Zaïdi, Messaoud Bouchareb, Ali Kabès et Messaoud Bezzaz que les moudjahidine qui nous avaient accueillis étaient Tahar Ghamrès dit Nouichi, responsable de la zone de Bouarif et son adjoint Mohamed Ben Lakhdar Boumaaraf.
"Ces deux derniers nous avaient interrogés sur les coups de feu entendus à Tazoult et les renforts militaires qui s'y étaient dirigés qu'ils pensaient être une attaque de moudjahidine et nous les avons informés que ce fut l'accrochage qui s'était produit durant son évasion".
On ne pensait pas qu'on allait rencontrer Ben Boulaïd
Après avoir évoqué beaucoup de détails ayant précédé son évasion avec ses compagnons, Amaïri a indiqué que notre surprise à laquelle on ne songeait même pas a été de rencontrer le lendemain de notre évasion Mustapha Ben Boulaïd à qui nous avions été conduits par Tahar Nouichi et dont on a reçu la nouvelle de son évasion de la prison de Coudiat de Constantine.
Ben Boulaïd qui venait d'arriver dans la région après sa fuite était accompagné de quatre autres personnes et il semblerait que les moudjahidine lui avaient conseillé de quitter cette zone après avoir entendu l'échange de tirs de la veille, a ajouté ce moudjahid.
"Nous avions alors fait part de notre volonté de rejoindre la révolution à Ben Boulaïd qui nous avait dit que notre combat était pour Allah, que l'on ne pouvait plus rejoindre nos familles et que ces moudjahidine étaient désormais notre famille", a affirmé ce moudjahid.
Ben Boulaïd avait alors enjoint au responsable de la zone de Barika Abdelhafid Torech de me joindre avec Messaoud Bouchareb et Messaoud Bezzaz à son groupe et à Tahar Nouichi responsable de la zone de Bouarif d'intégrer Belkacem Zaïdi et Ali Kabès à ses troupes, ajoute Amaïri.
Amaïri a indiqué que le destin a voulu qu'il rencontre furtivement Ben Boulaïd une nouvelle fois en 1956 à quelques jours de sa mort.
Amaïri avait accompagné le responsable de sa zone Torech à une réunion avec Ben Boulaïd à Tafrent sur le djebel Lazrag non loin de Nara dans l'espoir de rencontrer son père à Ghassira qui n'était pas loin.
Chose qu'il ne put le faire après avoir été informé que l'ennemi surveillait de très près les familles des moudjahidine.
A Tafrent, Benboulaïd avait rencontré les chefs de groupes tandis que les djounoud étaient restés de côté, ajoute Amaïri qui a indiqué qu'après la réunion, ils avaient pris le chemin du retour vers Barika avant de préciser que l'explosion de la radio piégée dans laquelle fut tué Ben Boulaïd avait eu lieu deux ou trois jours après et la nouvelle de sa mort le 22 mars 1956 avait été tenue ensuite secrète pour ne pas affecter le déroulement de la révolution.
Le même moudjahid a également évoqué les patrouilles d'acheminement des armes depuis la Tunisie, sa bonne connaissance des nouvelles armes acquise pendant sa présence dans l'armée française et ses déplacements vers Ghassira qui a été le théâtre de plusieurs batailles dont celle de Belaâla le 27 mars 1957 sur le mont Azouguagh Oumek sous la direction de plusieurs moudjahidine dont Lakhdar Oucifi décédé il y a quelques jours (26 octobre
2021).
Amaïri a parlé également de la venue de Si El Houas (Ahmed Abderazak Hamouda) dans la région après sa nomination à la tête de la 3ème zone de la wilaya 1 historique en juin 1957 et du nouveau souffle qu'il a donné à la révolution au lendemain de sa désignation commandant de la wilaya 6 historique.
Mohamed Amaïri qui se déplaçait entre les deux wilayas 1 et 6 historiques a souvent insisté durant son interview sur la détermination des moudjahidine à chasser l'occupant et leur affrontement des troupes de l'OTAN avec férocité mais aussi fidélité et loyauté envers la révolution.


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