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Santé publique : L'oie et le coq ennemis du scorpion
Publié dans El Watan le 10 - 02 - 2009

Face à l'intelligence humaine, le scorpion est balèse, en revanche, pour les animaux de la basse-cour, cette petite bestiole, qui provoque une peur archaïque, est réduite à l'état de délice recherché et pourchassé. Et pourquoi ne pas confier à l'oiseau cette délicate mission d'éradiquer le tueur ?
Les scorpions font de nombreuses victimes dans notre pays, notamment parmi les enfants de moins de 5 ans (cf : El Watan du 21 janvier 2008). Les wilayas steppiques et sahariennes ne sont pas les seules touchées par la gravité de ce phénomène de santé publique, avec 50 000 attaques recensées par an, entraînant 50 à 100 décès. Les dépenses consenties par le ministère de la Santé s'élèvent à près de 100 millions de dinars. Bou Saâda, M'sila, Ghardaïa, Timimoun, Béchar, El Oued et partout dans le sud du pays, la tragédie peut surprendre une famille à tout moment. L'Algérie se place ainsi parmi les pays les plus touchés par la prolifération du scorpion avec une évolution alarmante. Avec des statistiques d'une telle ampleur, nous sommes classés parmi les moins évolués de l'espèce humaine face à ce petit animal qui tient notre orgueilleuse intelligence en échec.
Décidément, ce petit rampant chargé de venin est trop fort. Le scorpion n'est pas un animal exclusivement saharien. Dans sa longue existence, il a pu s'adapter à toutes les latitudes et à tous les climats. Bien mieux que le cafard, il a su résister aux radiations atomiques suite aux essais nucléaires français au Sahara. Dans les nombreux vestiges laissés à ln Iker, le scorpion a élu domicile dans les boîtes de conserves, les bouteilles et les pneumatiques. Il se moque de la radioactivité et des écarts de température.
Des expériences en laboratoire ont pu démontrer que ce survivant de l'ère des dinosaures résiste à moins 10 et à plus de 90 degrés centigrades. On le retrouve dans tous les continents, en ville, à la campagne, dans les zones montagneuses et même sur les roches à proximité des côtes. Pourquoi donc la steppe et le Sud saharien sont-ils des ères géographiques si propices à leur prolifération ? C'est la rareté des prédateurs qui fait de cette région un paradis pour scorpions. Leurs prédateurs sont les petits rapaces, les fennecs et les grands lézards, mais la présence de l'homme fait reculer l'habitat de ces chasseurs efficaces, laissant ainsi ces tueurs de l'ombre investir tout l'espace. De plus, dans les milieux conquis par l'homme, l'implantation du scorpion est favorisée par les déchets solides abandonnés où les scorpions aiment élire domicile.
Les Sahariens savent d'expérience qu'il ne faut jamais soulever une grosse pierre ou un objet sans précaution d'usage, or l'enfant passe son temps à ramasser tout ce qui lui plaît pour ses jeux. Il est donc plus exposé aux dangers et les plus vulnérables sont ainsi les petits, souvent en position assise ou couchée sans surveillance parentale. Dans cette attitude, l'attaque touche généralement le tronc, là où le venin fait rapidement son effet. Le ministère de la Santé, qui fustige les communes sales irrespectueuses de l'environnement et la stupidité des gens, recommande des mesures simples et efficaces comme le traitement des ordures ménagères et le bitumage. Mais on sait que les bonnes intentions ne sont jamais valides sans « la peur du gendarme ». Les anciens, qui étaient plus proches de la nature, nous ont laissé une somme considérable d'expériences, ils savaient l'importance de la lutte biologique par le simple élevage d'animaux de basse-cour. Ces sympathiques oiseaux de compagnie, qui sont d'une grande utilité sécuritaire, sont plus compétents que l'homme pour la chasse permanente aux scorpions et aux vipères. De nombreux « nordistes » écolos installés dans le grand Sud ont compris l'enjeu, ils assurent leur protection par la simple adoption d'un couple d'oies en alerte constante contre un ennemi invisible.


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