Les spécificités artisanales et les subtilités culinaires, exposées au niveau du hall de la maison de la culture, tels les gâteaux et les pâtes traditionnels, l'apiculture, la menuiserie traditionnelle, les ustensiles de cuisine, la poterie, la couture, etc., ont constitué une attraction particulière. Parallèlement au Salon du couscous qui, comme à l'accoutumée, sera marqué, à la clôture, par l'entrée en lice des «cordons bleus» de l'ensemble des régions participantes à travers le déroulement du concours qui sanctionnera les trois meilleurs couscous, plusieurs activités ont caractérisé cet événement. A commencer par l'organisation d'une séance de dégustation d'une variété de plats de poisson d'eau douce, en collaboration avec la station de la pêche continentale de Mila, afin de «valoriser le riche potentiel halieutique dont regorgent les barrages de la wilaya, et partant, promouvoir le créneau de la pêche en eau douce par le biais des dispositifs de création de la microentreprise». Sur un autre chapitre, le secteur de l'artisanat ne se portera que mieux avec la pose de la pierre inaugurale de la future Chambre de l'artisanat et des métiers à Aïn Essayah (Mila). Un acquis de taille qui contribuera davantage à l'essor, l'épanouissement et l'accompagnement de la production artisanale. Une journée d'étude, consacrée à «L'industrie patrimoniale et la valeur diététique d'un plat de couscous», sera animée par des intervenants de l'université Mentouri de Constantine. Par ailleurs, s'il y a un stand qui a ravi la vedette aux autres exposants, c'est sans conteste celui de la Sarl polyvalente Sidi Achour de Collo, dans la wilaya de Skikda, une conserverie qui, à partir de la carpe royale, la carpe argentée et le barbeau des barrages de la wilaya de Mila, est en train de mettre sur le marché (à titre expérimental) un label diversifié de boîtes de conserve d'une excellente qualité gustative et à des prix renversants. Le «nouveau thon» labellisé Sarl Sidi Achour se décline comme «un produit de substitution inestimable et à portée de toutes les bourses», a souligné le wali de Mila, Djamel-Eddine Salhi, d'autant plus que les prix de la sardine et des espèces de poisson d'eau de mer connaissent une surenchère vertigineuse.
