Douéra : un marché encombrant … Le marché anarchique de la ville de Douéra est de plus en plus infréquentable. Dressé à côté de la station de bus communale, cet espace commercial draine quotidiennement des centaines d'acheteurs. Ces derniers, faute de choix, se ruent sur ce marché quotidien de fruits et légumes, d'articles électroménagers, d'habits pour hommes et femmes. Le point noir de ce marché demeure l'insalubrité des lieux. Des déchets et autres détritus y sont continuellement abandonnés car les commerçants , à la fin de la journée, ne prennent pas la peine de nettoyer leurs places. Une pratique devenue courante et aggravée par l'incivisme de certains vendeurs. Et pour cause, des odeurs nauséabondes s'y dégagent importunant les citoyens qui risquent sérieusement d'attraper des maladies. Aussi, à l'insalubrité s'ajoutent l'anarchie et l'exiguïté causées notamment par le passage de véhicules. En fait, les bus de transport de voyageurs doivent traverser ce marché illégal pour pouvoir quitter la station. C'est ce qui engendre encore plus d'anarchie et d'encombrement au grand dam des habitants qui viennent faire leurs courses. … Routes dangereuses Bien que les travaux de l'ETRHB aillent bon train, les citoyens de la ville de Douera (20 km d'Alger) rencontrent des désagréments multiples liés surtout à l'inconscience des chauffeurs de camions de l'entreprise. Plusieurs fois par jour, les camions commettent de multiples délits routiers au quotidien, excès de vitesse, non-respect des piétons et de la priorité, etc. Faute de barrage ou de contrôle, ils font la loi sur la route et harcèlent les automobilistes par jeu. La station de bus, qui devait alléger la station principale, est fermée depuis plus d'un an. L'arrêt est relégué un peu plus bas, vers Aïn Dzaïr, où est aménagé le nouvel arrêt sous une passerelle et sans abribus ! Par ailleurs, les habitants du quartier Mouline II souffrent, depuis le début du mois de Ramadhan, de coupures d'électricité qui ont dégradé le matériel électroménager de certains foyers. « Mon climatiseur n'a pas tenu sous ces incessantes coupures, pourtant je l'ai acheté cette année », raconte une citoyenne.