La période des soldes timidement entamée Lancée officiellement le 21 juillet, la période des soldes ne semble pas connaître l'engouement escompté à Constantine. De plus, et selon le constat fait dans de nombreux magasins de la ville, cette opération, qui demeure sujette à une autorisation préalable de la direction du commerce, est généralement pratiquée a contrario des règles requises. Il s'agit principalement du non-affichage des prix (l'ancien et le nouveau) sur les articles proposés, ce qui laisse les acheteurs souvent pantois. Certains commerçants ne recourent à cette astuce que pour appâter les clients, tout en usant de méthodes peu orthodoxes pour abuser de la bonne foi des gens, et ce en l'absence des services de contrôle. Rue Kerrouche Abdelhamid : Le câble de la discorde Propriétaire d'une maison sise au n°13, rue Kerrouche Abdelhamid, dans le quartier Belouizdad (ex-Saint-Jean), Mohamed Larbi Makhloufi a épuisé toutes les démarches engagées auprès des services de la Sonelgaz (direction de distribution de Constantine) sans pour autant obtenir satisfaction concernant une demande de remboursement d'une facturation qu'il estime abusive. Selon le plaignant, les faits remontent au mois de mai dernier, quand, suite à sa demande d'installation d'un compteur électrique dans sa maison, et une fois les travaux terminés, il s'aperçoit, selon ses dires, qu'il a été induit en erreur par l'équipe d'intervention. « On m'a fait croire que la réfection d'un câble est nécessaire à la pose du compteur électrique que j'ai demandé, chose que je n'ai pas exigé au début », a-t-il déclaré. « Le service commercial de l'avenue Zaâbane m'a fait payer à tort et à mon insu une prestation qui concerne le déplacement d'un câble de mon voisin qui survolait illégalement ma terrasse et présentait un danger d'électrocution », a-t-il noté dans une correspondance adressée au directeur de la Sonelgaz. « Comment se fait-il qu'on me facture une prestation qui ne figurait pas sur ma demande formulée le 3 avril et qui de surcroît ne me concerne nullement ? » s'interroge M. Makhloufi, qui se dit « outré par cette manière de travailler qui n'obéit à aucune logique commerciale ». Contactés par le biais de la cellule de communication, les services de la direction de distribution de Bab El Kantara campent sur leur position et maintiennent que « le branchement objet du litige est un câble qui était dans une situation conforme avant d'être agressé par le nouvel appartement élevé par le plaignant sur son immeuble, alors que l'intervention a été réalisée sur place en présence du concerné sans aucune contestation ». Une réponse qui ne semble pas convaincre M. Makhloufi. Ce dernier, fort d'une longue expérience dans le domaine de la comptabilité fiscale, et qui ne manquera pas de révéler une erreur dans l'établissement de ladite facture, s'est dit décidé à aller jusqu'au bout pour faire valoir ses droits. Agence Actel de Coudiat : La clientèle malmenée De nombreux clients de l'agence Actel, sise au quartier du Coudiat, se sont plaints ces derniers jours du mauvais accueil qui leur est réservé par les préposés aux guichets, à chaque fois qu'ils se présentent pour une réclamation ou autre prestation. « Bien que les clients soient peu nombreux dans la salle d'attente, on est obligés d'attendre près d'une heure pour être accueillis alors que les agents concernés affichent toute l'indifférence à notre égard », s'est indigné une dame venue déposer une demande pour bloquer son abonnement au réseau Internet. Elle n'est pas la seule à dénoncer ouvertement le mauvais comportement de certains agents d'Actel. « Plusieurs abonnés se trouvent malmenés à chaque fois mais n'osent pas se plaindre en l'absence des responsables du service, ceci pour éviter des altercations avec les travailleurs », a noté un client venu réclamer à propos de son abonnement mais qui s'est vu « essuyer » la colère d'une agent de bureau. Malgré les promesses des responsables de l'agence d'œuvrer pour améliorer la qualité de service et d'accueil, celles-ci ne resteront qu'un vœu pieux. N'est-il pas urgent de revoir les procédés de recrutement et penser plutôt à former le personnel pour mieux accueillir les abonnés qui, faut-t-il le rappeler, s'acquittent de leur factures rubis sur l'ongle sans même prétendre à un accueil respectable ?
