Repris en mars 2020 après un blocage qui a duré 10 ans, soit, depuis qu'il a été retenu en 2011 dans le cadre du programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC 2005/2009), le projet de dédoublement et de modernisation de la voie ferré Béjaïa-Béni Mansour avance avec un rythme soutenu, selon les responsables du projet. Les travaux au niveau des 49 kilomètres d'emprise libérées sont entamés. Récemment, le wali de Béjaïa s'est rendu sur le site Amtik Ouguemoune au niveau de la commune de Semaoun pour inspecter les travaux et donner le coup d'envoie des travaux de creusement du deuxième portail à l'ouest du tunnel numéro 3 d'une longueur de 669 mètres linaires. En attendant l'achèvement de creusement de ce tunnel, il restera deux autres tunnels prévus à Sidi Aïch et Seddouk. Fin février, le projet a enregistré 5% de réalisation. Au sujet des oppositions qui continuent à entraver l'opération d'expropriation sur 11 km, le wali a indiqué que ses services sont en contact permanent avec les opposants, dans l'espoir de trouver un terrain d'entente. Pour rappel, l'administration a dégagé la somme de 5 581 444 855 DA réservée à l'indemnisation des propriétaires terriens qui demandent la revue à la hausse des tarifs. Ainsi, à Akbou, au village Colonel Amirouche (ex-Riki) des villageois ont rejeté la variante initiale du tracé qui passe par leur village. En matière d'opposition, il existe encore des contraintes qui persistent au niveau de deux autres communes, notamment Tazmalt et Oued Ghir. Advertisements
