Le P/APW d'Oran, Brahma Djelloul, ancien mouhafedh FLN, a été cité en tant que témoin hier dans un procès en appel relatif à une affaire de falsification en 2002 de la liste des candidatures aux élections de la commune de Bir El Djir, à l'est d'Oran. Candidat aux locales, M. B. s'est retrouvé, après dépôt officiel de la liste des candidatures du FLN, en 8e position alors qu'il occupait la deuxième. Après une vaine réclamation administrative (wilaya), il a décidé d'intenter une action en justice. En première instance, celle-ci a condamné B. L. et B. D., respectivement P/APC de la localité citée plus haut et adjoint du maire, à des peines de 6 mois de prison avec sursis. Le second est accusé d'avoir lui-même présidé à la « rectification » de la liste sous le couvert de la commission de wilaya que présidait à l'époque M. Sebaâ. Les avocats du plaignant ont tenté d'impliquer le P/APW, mais celui-ci s'est défendu d'avoir un lien quelconque avec cette affaire. En aparté, il dira : « Cette affaire répond à des considérations politiques locales et qu'(il) était venu avec des documents portant sur des informations qu'(il) ne voulait pas divulguer devant le juge. » L'actuel P/APC a nié toute intervention sur le classement de la liste en question. Après délibération, ce dernier a été innocenté. Auparavant, un des avocats du plaignant, citant l'article 32 du code communal, s'est demandé pourquoi l'élu qui était poursuivi et condamné en première instance n'a pas été suspendu de ses fonctions par la wilaya. A ce propos, le P/APW donne une autre interprétation. Selon lui, il faut attendre le jugement définitif (incluant les appels).