De nombreuses contraintes ont été soulevées par les agriculteurs en matière d'acquisition des produits fertilisants, dont l'usage est capital pour leurs récoltes. Destinée aux céréaliculteurs des régions de Constantine et de Mila, une journée scientifique sur les fertilisants des céréales a été abritée hier par l'institut technologiques des grandes cultures (ITGC) d'El Baâraouia, dans la commune d'El Khroub. Organisée par l'entreprise TIMAC AGRO, une filiale du grand groupe Rollier, installé dans plus de 35 pays dans le monde, et représenté par Moncef Bourkouk, en collaboration avec la coopérative des céréales et légumes secs (CCLS) et la direction des services agricoles (DSA), la rencontre a drainé un nombre important de participants. Cela s'explique surtout par le fait que le sujet est d'une importance capitale, et est surtout un facteur incontournable dans l'amélioration du rendement des terres agricoles à un moment où l'Algérie connaît une importation effrénée de céréales en dépit de ses capacités productives qui demeurent encore inexploitées. « Les dernières recherches ont permis la réalisation de fertilisants, dits technologiques, c'est-à-dire intelligents ; ceci n'est pas le fruit du hasard, mais celui de plusieurs années de labeur entrepris dans des laboratoires dûment reconnus à travers le monde, mieux encore, les produits que nous proposons à nos agriculteurs sont homologués, donc brevetés et ce sont autant de garanties pour le fellah. Il y aussi le fait que nous l'accompagnions dans toutes les étapes de ses cultures et intervenions, notamment dans le timing de la mise en terre des fertilisants», dira le directeur général de Timac agro. Et d'ajouter: «Il faut savoir que ce genre de produits renferment des composants hautement toxiques, tels l'azote, qui, s'il n'est pas approprié en quantité peut compromettre la récolte.» De leur coté, les agriculteurs présents n'ont pas manqué de souligner les entraves qui leur sont faites par l'administration de la Chambre d'agriculture, notamment pour le dosage des fertilisants. Ils on demandé carrément une fertilisation à la carte, à même de donner des rendements proches, du moins de nos voisins.