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«La traçabilité de la filière est salutaire»
Fatiha Sadli. Chef du réseau d'amélioration de la qualité des blés durs au sein du groupe Benamor
Publié dans El Watan le 10 - 04 - 2014

-Qu'est-ce qui a motivé la création de ce réseau et quels sont ses objectifs ?
L'inquiétude des minotiers, à l'époque où on a lancé ce réseau, concernait essentiellement la qualité du blé dur réceptionné au niveau des moulins. Ces derniers ne pouvaient pas vendre du blé de qualité régulière pour garder leurs clients, même s'il ne s'agissait pas d'exiger une qualité supérieure.Les agriculteurs, pour leur part, ne connaissaient rien à la qualité et étaient beaucoup plus préoccupés par l'amélioration de la productivité grâce au soutien accordé à la filière par les pouvoirs publics.
C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de créer ce réseau pour prendre en charge les deux problématiques, à savoir l'amélioration de la productivité mais aussi la qualité du blé pour l'intérêt de l'agriculteur et du transformateur.
Nous voulions donc pousser l'agriculteur à penser en termes de rentabilité de ce qu'il produit. Il fallait également créer une certaine synergie entre tous les opérateurs de la filière et toutes les potentialités existantes, et ce, pour fixer des objectifs communs et traiter les problèmes liés à l'activité, d'autant que la filière est très complexe et revêt un intérêt stratégique.
-Après quatre années d'activité, quels sont les résultats obtenus aujourd'hui ?
D'abord, nous communiquons mieux aujourd'hui. Des rencontres sont constamment organisées entre l'ensemble des acteurs de la filière, notamment lorsqu'un problème surgit ou que nous avons besoin de débattre d'une problématique comme celle d'aujourd'hui, où nous avons abordé la question des maladies cryptogamiques.
Nous avons pensé également à prendre en charge la question de la traçabilité de la filière. Si la céréaliculture algérienne n'est pas soumise à une traçabilité, notre production sera étouffée. Nos grains doivent être tracés comme cela se fait ailleurs. Mais cela ne peut pas être réalisé de suite, car il faudrait des années de travail pour parvenir à cet objectif.
-Vous avez été amenés aussi à constater un certain nombre de problèmes auxquels les agriculteurs de la filière font face. Pouvez-vous nous en parler ?
Au sein du réseau, nous voulons que notre travail se fasse sur la base de données et de statistiques fiables pour que les pouvoirs publics prennent au sérieux nos doléances et nos propositions.Cela ne peut se faire en si peu de temps. Je me rappelle qu'un problème lié à l'utilisation des fertilisants s'est posé un certain moment chez des agriculteurs, mais il s'est avéré, par la suite, que l'analyse des sols n'était pas disponible et que l'on n'avait pas déterminé, avec exactitude, les quantités nécessaires de fertilisants à utiliser.
Il n'en demeure pas moins qu'à chaque fois qu'il y a un problème, nous essayons de sensibiliser les autorités locales et nationales, notamment via le Comité interprofessionnel des céréales (CIC), dont M. Benamor est le président.
-Ne pensez-vous pas que la subvention des prix des céréales, notamment sur le blé dur et le blé tendre, incite les agriculteurs à produire plus au détriment de la qualité ?
D'abord, il faut savoir que la qualité, par définition, n'est autre que l'adaptation d'un produit à une utilisation.
C'est un tout, en ce sens qu'il faut améliorer la productivité et sortir avec un blé sain. Le fait d'avoir une bonne qualité de grain pour la transformation ne veut pas dire réduire le rendement. Certains pensaient à un moment donné qu'on ne pouvait pas avoir tout à la fois et que plus on améliore la qualité, moins on a de rendement. Cela est faux, en ce sens qu'une variété de blé peut cacher beaucoup de potentialités. Quant à la subvention, nous pensons que tant qu'elle existe, l'agriculteur peut l'exploiter pour se mettre à niveau. En tout cas, un agriculteur intelligent doit raisonner ainsi et penser à produire un blé commercialisable à travers le monde.


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