Au Brésil, se déplacer d'une ville à une autre n'est pas une mince affaire, surtout en l'absence de communication. C'est l'une des grosses failles de l'organisation de la Coupe du monde. Les surprises sont au coin de tout mouvement sur ce vaste continent où le décalage horaire n'est pas le dernier handicap pour le visiteur venu assister ou couvrir la World Cup. Retour sur la préparation du déplacement de Sao Paulo à Belo Horizonte. Samedi, après la séance d'entraînement des Verts, direction la gare routière pour acheter le billet de voyage du lendemain. Sur place, les nouvelles sont rassurantes. Il y a un départ sur Sao Paulo toutes les dix minutes, comme prévu. Au moment d'acheter les tickets, nous précisons au guichetier notre destination : l'aéroport. Une heure plus tard, tous les voyageurs descendent au terminus… situé en pleine agglomération Paulista. Le voyage a duré une heure au lieu de deux. L'agencier a «oublié» de tenir compte de notre précision «one ticket por aeroporto». Il faut acheter un autre billet, prendre le bus jusqu'au terminal 4. Heureusement que les sièges sont confortables, le voyageur peut se servir du frigo installé à l'arrière et bénéficier d'un service que tout le monde apprécie. Le wifi avec un débit très fort. L'attente (3 heures) à l'aéroport Guarulho se passe bien. Restaurant, cafeteria, espace wifi, assez de sièges pour accueillir tous les voyageurs. Les passagers pour Belo Horizonte sur la compagnie Azul sont priés de se présenter aux portes d'embarquement. On laisse derrière nous Sao Paulo pour aller à la découverte de Belo Horizonte, où des centaines de supporters algériens sont déjà à pied d'œuvre et attendent l'arrivée des Verts, prévue en fin de journée. Quarante-huit heures nous séparent du match Algérie-Belgique. Pour nous, ce sera le vrai départ de la Coupe du monde 2014.