C'est l'une des meilleures nouvelles de la semaine : contrairement à ce que disent les esprits chagrins, le cinéma algérien n'est pas mort. Trois réalisateurs algériens ont été distingués lors des Journées cinématographiques de Carthage (JCC). Le talentueux cinéaste algérien Hassan Ferhani a reçu le Tanit d'or du meilleur documentaire, ainsi que le Tanit d'or Tahar Chriâa de la première œuvre. Ce premier long métrage se déroule dans des lieux que les Algérois croient connaître et que le réalisateur invite à redécouvrir tout en s'intéressant aux différents parcours et aspirations d'ouvriers qui vivent sur place. Dans la catégorie court métrage, le réalisateur algérien Omar Belkacemi s'est vu attribuer le Tanit de bronze pour son œuvre Lmuja, alors que le réalisateur Lotfi Bouchouchi, en compétition avec son film Le Puits, a, quant à lui, reçu une mention spéciale du jury dans la catégorie Première œuvre. Voilà qui devrait inciter les autorités culturelles algériennes à miser plus sur les jeunes talents.