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APRÈS LA FIN DU DEBAT SUR LA PROLONGATION DE LA CHARTE
Défaite des islamo-conservateurs
Publié dans El Watan le 30 - 09 - 2006

Quelle sera la réaction de l'Etat face aux groupes terroristes en activité ? Le Président a prévu leur éradication dans le cadre de la loi. Il y a quelque temps, Bouteflika présentait la réconciliation nationale en vaccin avec trois rappels.
La grande muette a-t-elle réussi à limiter les concessions politiques faites à l'islamisme armé ? Maintenant que les dispositions de la Charte pour la réconciliation n'ont plus d'effet, quelle sera la stratégie des services des sécurités dans la lutte antiterroriste ? Mercredi dernier, le président de la République a été clair dans son discours à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire et n'a laissé aucun doute sur son refus d'accorder un autre délai aux groupes islamistes armés. Il a même qualifié ces derniers de « résidus du terrorisme abject » qui, selon lui, « sont inéluctablement voués à disparaître ». Pour la première fois, Bouteflika a déclaré à propos des terroristes qu'il ne sera « rassuré » que lorsqu'il les aura « éradiqués à jamais dans le cadre de la légalité et de la souveraineté de la loi ». « Pour l'Etat et le peuple, a-t-il expliqué, les seuls ennemis sont ceux qui se sont inscrits hors de la légalité et de la loi, les partisans de la violence, les groupes terroristes et criminels, ceux dont l'âme, otage du mal, persistent dans l'égarement et refusent de retourner au sein de la nation en continuant à menacer la sécurité du pays et des personnes, à porter atteinte aux intérêts du peuple, manipulés qu'ils sont par des esprits malsains. Esprits qui ont fait du terrorisme un commerce et altéré la morale d'une jeunesse en quête d'un guide- pour l'entraîner sur la voie de l'égarement. Une jeunesse qui aspirait à une vie honnête mais dont ils ont obscurci la voie au moyen d'argent mal acquis pour l'écarter du droit chemin ». Le Président a estimé avoir réussi à vaincre ce qu'il a déclaré comme étant « les facteurs de destruction et de division et à éteindre le feu de la fitna ». Pour les observateurs avertis, la Charte est venue régler trois contentieux politiques : le dossier des disparus, la problématique du parti dissous et la prise en charge des terroristes qui se sont rendus après l'extinction des mesures relatives à la loi portant rétablissement de la concorde civile en 2001. Les autorités savaient que les dispositions de la Charte n'allaient pas vider les maquis. Les groupes encore en activité n'ont à aucun moment exprimé leur volonté de déposer les armes. Bien au contraire, ils ont toujours dénoncé le principe même du dialogue avec le pouvoir ou toute mesure allant dans le sens de la repentance et de la reddition. Ceux qui avaient une disposition à écouter ou à discuter de l'éventuel accord politique se sont déjà rendus dans le cadre des lois de la rahma, sous le président Liamine Zeroual, puis de la concorde civile, dès l'arrivée de Bouteflika en 2000. Les groupes terroristes encore en activité sont constitués surtout d'éléments aguerris ayant à leur compte au moins dix années d'activité, ce qui les rend plus fermés à toute forme d'initiative politique. Face à cette catégorie de terroristes, l'Etat, comme l'a si bien expliqué le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, continuera à « les combattre par tous les moyens ». Il a noté à ce titre que ceux qui se rendront au-delà de la fin de la mise en application de la Charte pour la réconciliation seront soumis aux dispositions du code pénal, lequel prévoit des mesures d'atténuation des peines (en cas de circonstances atténuantes). Néanmoins, il serait possible, comme nous a habitués le président de la République, que d'autres mesures soient prévues, pour peu que le rapport des forces soit du côté des parties (ou partis) qui veulent plus de concessions de la part de l'Etat. A ce titre, il est important de rappeler les propos de Bouteflika, lorsqu'il faisait sa campagne pour la Charte, selon lesquels « la réconciliation était comme un vaccin avec ses premier, deuxième et troisième rappels ». Pour l'instant, les avis au sein de la grande muette ne sont pas partagés. « Certains courants au sein de l'institution militaire estiment que l'Etat a trop donné pour les terroristes et que les concessions déjà consenties risquent de transformer la victoire militaire sur le terrorisme islamiste en une victoire politique de l'idéologie qui a servi de soubassement à la mouvance intégriste armée. Le retour triomphal des ex-dirigeants du parti dissous, en dépit de leur sombre passé et leur responsabilité directe dans la décennie rouge, a fait ressusciter leur rêve de revenir sur la scène politique, alors que la Charte a exclu cette éventualité... » Pour l'instant, rien n'indique que d'autres mesures en faveur des terroristes soient prises dans l'immédiat, mettant ainsi au pied du mur les partis islamo-conservateurs (MSP-FLN-Ennahda-El Islah) qui ont tout fait pour que l'Etat abdique devant l'islamisme armé. Mais ces courants et leurs relais ne vont pas lâcher prise et continueront à faire pression en occupant les espaces médiatiques, pour atteindre leur sombres objectifs.

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