Des espaces verts avec une variété de roses, de plantes et d'arbres, un parking bien tracé pour les véhicules des locataires, une baraque très propre, conçue spécialement pour les grandes poubelles et le matériel de nettoyage, une propreté impeccable. Le visiteur de la cité Résidence les Palmiers, appelée aussi cité des 290 Logements LSP, située à la sortie sud de la ville de Boufarik, sera sans doute frappé par un environnement très «clean». Et cette cité n'a pas été élue la meilleure de la wilaya lors du concours organisé en 2013 par la DGSN et le ministère de l'Environnement. Depuis, cette dernière a su garder et garde toujours son aspect environnemental, avec une organisation stricte des différentes tâches : hygiène, sécurité, éclairage, jardinage et voisinage, bien sûr. Toutes ces initiatives sont l'œuvre de l'association, qui, d'une main de fer, gère jalousement ce beau site et chaque visiteur désire faire la même chose dans son quartier. «En 2013, nous avons eu la première place et avons décroché le prix Vert pour le quartier le plus propre de la wilaya. En guise de récompense, on nous a octroyé un diplôme et un trophée», dira un membre de l'association. Et d'ajouter : «Même si on a été vite oubliés, heureusement que les habitants sont conscients et appliquent avec sagesse le règlement et les consignes afin de préserver cette distinction.» Cette louable initiative a incité tous les locataires de la résidence à s'impliquer davantage dans la protection de leur environnement. Pour ce faire, l'association a pris en charge le recrutement de 4 jeunes pour le gardiennage et le jardinage de jour comme de nuit, avec deux journées de volontariat par mois pour l'ensemble des habitants. «Nos enfants manquent d'espaces pour s'épanouir, alors nous avons pris l'initiative de transformer une parcelle située derrière les bâtiments qui jouxtent l'ex-décharge communale pour en faire un terrain de jeux et un petit parking pour nos voitures. Nous demandons à l'ensemble de nos responsables (commune, daïra ou wilaya) de nous venir en aide pour qu'on puisse maintenir la propreté et la sécurité chez nous», insiste Youcef, le président. Mais le problème majeur auquel font face les résidants de la cité en question est l'école primaire fin prête, située à 200 m de chez eux et qui demeure toujours fermée. Un père de famille nous confie : «Nos enfants parcourent 2 km pour aller à l'école, moi je travaille de nuit et accompagner mon fils tous les matins est très dur, c'est inadmissible ! On a interpellé toutes les autorités compétentes, APC, services de l'éducation et même dernièrement le wali et nous attendons d'être reçus par ce responsable.» Pour ce type de cité et la volonté de ses résidants qui n'ont pas lâché prise depuis 2013 afin de conserver toujours leur «leadership», verra-t-on l'ouverture de l'école en septembre 2016 ? «Certes, tout le monde reconnaît que notre cité est exemplaire en matière de sécurité et d'hygiène, mais on dépendra toujours des aides des pouvoirs publics pour l'ouverture de l'école primaire du quartier et l'aménagement des terrains abandonnés afin de les transformer en espaces ludiques pour nos enfants», concluent des riverains.