Loin de vouloir tenter un état des lieux de l'enseignement des sciences sociales, le séminaire de Guelma ayant eu lieu à l'université du 8 mai 45 s'est attelé dès le départ et pendant deux jours, soit les 20 et 21 novembre, à repenser les applications multiples de méthodologie pouvant permettre une configuration judicieuse et harmonieuse des sciences sociales. Le nombre et le contenu des communications données auront conféré à ce séminaire un caractère éminemment didactique, cependant que l'intérêt pour les outils méthodologiques relève de finalités assignées à la compréhension des phénomènes sociologiques qui, aujourd'hui, exigent des attributs conceptuels revus et corrigés à la lumière des réalités sociales et culturelles spécifiques. Les apports innombrables que permettent les nouvelles technologies pour une lecture sereine et juste des phénomènes sociaux actuels, les enjeux qu'impliquent les changements imposés par la mondialisation, sont autant de problématiques soulevées aux fins de s'assurer la production d'idées, de principes et de théories pouvant conduire à l'identification des étapes et des modèles d'applications méthodologiques en sciences sociales. Les travaux de ce séminaire auront permis, en plus de la richesse des thématiques développées, d'être l'occasion bien propice à l'échange entre enseignants venus de différentes universités algériennes et arabes, notamment le Libanais Salem El Maouche et le Tunisien Abdelkader El Djelidi, leur offrant ainsi l'opportunité précieuse de confondre leurs points de vue et leurs expériences. Les étudiants, nombreux à avoir assisté à ces deux journées, ont pour leur part soulevé des questions ayant trait à l'enseignement des sciences sociales, les difficultés rencontrées, notamment en ce qui concerne la disponibilité de la documentation, de l'outil statistique et des supports pédagogiques mais encore le déficit en matière d'application pratique et de travail de terrain. Le séminaire devait clore ces travaux par la communication du docteur Necib Naïma de l'université de Guelma, qui a présidé à l'organisation de ce séminaire et qui a eu à développer la problématique que posent la prévention des phénomènes sociaux et les possibilités d'anticipation sur ces phénomènes, à la suite de quoi les participants se sont donné rendez-vous l'année prochaine pour un deuxième séminaire, qu'ils souhaitent plus riche, plus ouvert et aussi convivial.