Photo : Mahdi I. Vous avez dernièrement enregistré un album où vous-avez chanté en tamazight. Parlez-nous de cette expérience. Et vous attendiez-vous à ce succès ? Avez-vous eu des difficultés pour la diction et la prononciation ? C'est une excellente expérience pour moi. J'ai beaucoup appris. Je tiens à préciser qu'il n'ya qu'un seul titre en tamazight dans cet album. Il s'agit de « El achkim is dhafen ». En chantant kabyle, je voulais justement rendre un hommage à mes origines. Cet album est paru en 2009 aux éditions «Sun house». Franchement, je ne m'attendais pas à ce succès. Vous avez visiblement apprécié cette démarche, comptez-vous récidiver ? Bien évidemment. A la seule condition, un texte et des mélodies propres pourront commodément me séduire afin de renouveler cette expérience. Tel un véritable phénomène de société, la plupart des chanteurs Raï se sont spécialisés dernièrement dans la chanson sportive. Par appât du gain facile, un effet de mode, l'Amour de la patrie… qu'en pensez-vous ? En tant qu'artiste et citoyen algérien, il est de mon devoir de soutenir avec enthousiasme l'Equipe nationale d'Algérie. A ma connaissance, l'ensemble des artistes a chanté à titre bénévole. J'ai moi-même enregistré un single « Hadi el bidaya » et un clip « Rahi jate el khadra ». Des projets en vue ? Je compte participer le 23 juillet au festival international de la musique à Oujda (Maroc). J'animerai durant le mois de ramadhan des galas en France et effectuerai des tournées à travers plusieurs régions du pays.