Contrairement à ses deux dernières visites, le ministre a affiché cette fois-ci un grand optimisme quant à la réception de ce stade dans les nouveaux délais impartis, à savoir mars ou avril 2016. En effet, de par l'état d'avancement des travaux, le ministre est même allé jusqu'à déclarer que le stade de Tizi Ouzou pourrait être intégré dans le programme de la CAN 2017 dans le cas où l'organisation en sera confiée à l'Algérie. « Certes dans un premier temps, il n'a pas été inclus dans le dossier de candidature de notre pays mais aujourd'hui vu l'avancée et le rythme des travaux imprégnés à ce chantier, il pourrait figurer en bonne place dans le programme de cette CAN ». Mais le ministre a tenu à préciser que ce stade est avant tout destiné au développement du sport en général et du football en particulier. « A l'instar des stades que nous sommes en train de réaliser, ce nouveau stade de Tizi Ouzou, l'un des plus beau réalisé dans le monde depuis 10 ans, servira avant tout au développement du sport national avant les joutes internationales ». Le ministre a tenu à saluer les efforts consentis dans le règlement du différend qui existait au sein du groupement d'entreprises en charge de sa réalisation. « Que ce soit le ministère, le wali que je remercie pour ses efforts soutenus, le DJS, nous n'avons cessé d'œuvrer pour trouver un terrain d'entente pour surmonter ce problème. » Le ministre a été surtout rassuré par les moyens humains mis en œuvre et ce contrairement au partenaire espagnol. « Ainsi, avec ces contraintes administratives levées, le chantier a redémarré sur de bonnes bases avec le nouveau partenaire turc qui a mis de gros moyens humains puisque plus de 700 ouvriers actuellement exerçant sur le site, il est prévu de voir cet passer à 1.400, ce qui nous conforte dans notre optimisme de voir le projet livré dans les délais, au printemps 2016, puisque la pose de la pelouse, ultime étape, est prévue pour le mois de février 2016 », dira le ministre. Aussi, comme attendu de par sa présence à Tizi Ouzou, le ministre a ei à répondre aux questions relatives aux sanctions qui frappent la JSK. Ainsi, pour lui, ces sanctions sont sévères pour un club qui a beaucoup donné au football national. Mais il a tenu toutefois à préciser que « le ministère n'a pas à s'immiscer dans la gestion d'une discipline. C'est la fédération en charge de prendre en compte tous ces aspects techniques ». Comme il a émis le vœu de voir « la prochaine assemblée générale de la FAF lever ou alléger ces sanctions qui ne servent pas notre football tant toute équipe a besoin de son public » et d'ajoute : « il est temps de mettre un terme à la guéguerre des mots, par presse interposée, des responsables pour que ce problème soit bien pris en charge tant à l'échelle locale et internationale pour permettre justement à la FAF de défendre le dossier de la JSK devant la CAF ». Non sans mettre en relief les assertions nuancées du TAS dans sa décision. Tant pour lui, « la décision du TAS reste ambiguë ».