Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesslam Bouchouareb, a estimé, hier à Riyad, important d'ouvrir des perspectives « nouvelles et prometteuses » qui sous-tendront des relations économiques « solides » entre l'Algérie et l'Arabie saoudite. « La situation difficile que nous traversons ensemble ne saura être surmontée si les autorités publiques en Algérie ne venaient pas à prendre une batterie de dispositions et de réformes en vue d'une adaptation et une réorientation du système économique notamment à travers l'encouragement de l'investissement, l'amélioration du climat des affaires et le renforcement du partenariat et de la coopération », a déclaré Bouchouareb à l'ouverture des travaux du forum des opérateurs algériens et saoudiens organisé à l'occasion de la visite officielle qu'effectue le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, au Royaume d'Arabie saoudite. Il a précisé, à ce propos, que le secteur de l'industrie et des mines en Algérie connaissait une « dynamique sans précédent qui vise, à moyen terme, une intégration effective et positive de l'économie algérienne dans le système économique mondial », rappelant la nouvelle loi sur l'investissement qui met en place un cadre « plus attractif qui accorde plus d'avantages et confère davantage de flexibilité à la concrétisation des projets ». Outre les réformes importantes initiées par l'Algérie pour asseoir un cadre « plus attractif avec plus d'avantages » en direction des investisseurs étrangers, Bouchouareb a fait remarquer que la Constitution amendée en février dernier octroyait de nouvelles garanties en matière d'industrie, de propriété industrielle et d'encouragement de l'investissement, insistant sur l'amélioration du climat des affaires et de l'investissement qui représente une « priorité » pour le gouvernement à l'heure actuelle. Evoquant le partenariat entre l'Algérie et l'Arabie saoudite, il a rappelé la concrétisation durant la période 2002-2015 de 16 projets d'investissement dans les secteurs de la pharmacie, de l'industrie chimique, de l'agro-alimentaire, du ciment et de groupes électrogènes outre les projets dans les secteurs tertiaires et le tourisme. C'est là « une preuve supplémentaire attestant de l'existence d'une assise favorable », a-t-il poursuivi avant d'appeler les investisseurs et hommes affaires saoudiens à « intensifier leur contribution à l'économie algérienne d'autant plus que le gouvernement algérien a lancé des programmes de développement globaux ». Le président du Forum des chefs d'entreprise, Ali Haddad, a estimé, pour sa part, que « la place stratégique de l'Algérie et de l'Arabie saoudite leur permet de réaliser un partenariat véritable, productif et bénéfique ».