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Histoires étranges
Le château d'Edimbourg (Ecosse) (2e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 19 - 02 - 2014

Résumé de la 1re partie ■ De nombreuses légendes ont longtemps évoqué l'existence d'un vaste labyrinthe de ruelles et passages enfouis sous les pavés de la vieille ville d'Edimbourg.
Ces sanglots provenaient du fantôme d'Annie, une petite fille abandonnée là par sa mère parce qu'elle avait la peste. Mais la petite, qui ne se doutait de rien, pleurait la perte de sa poupée. Emue, la Nippone fit venir une poupée et les pleurs cessèrent. D'autres visiteurs firent de même remplissant peu à peu de peluches, babioles et colifichets, le coffre à jouets qu'on aperçoit dans la pièce où les sanglots se sont fait entendre. Des fantômes, il en est aussi question lors du «Ghost hunter trail», une des nombreuses visites-promenades qui sillonnent le vieil Edimbourg. Les fantômes, qui titillent tant les Ecossais, sont aussi un solide produit d'appels touristiques puisque plus d'une demi-douzaine de tours différentes se délectent d'histoires de spectres, sorcières et autres revenants. Lors du festival estival qui fait bouillonner Edimbourg en août, il n'est pas rare de voir, à la nuit tombée, des groupes d'individus déguisés sur la piste des fantômes. La plupart des visites commencent au Mercat, ancien lieu de marché (et de torture) situé à mi-chemin sur le Royal Mile qui relie le Château au Palais de Holyrood. La guide, voilette et ample cape noire, se lance, pour la mise en bouche, dans une description détaillée d'une séance de torture. Ensuite, elle invite le groupe à la suivre dans un réseau de caves remontant au XVIIIe siècle, mais construites avec des pierres de maisons plus vieilles encore. En dehors des récits de fantômes, de Mr Boot à Johnny one arm, il n'y a pas grand-chose à voir. Il faut juste imaginer. Une bonne connaissance de l'anglais est évidemment appréciable. Après quelques détours, la visite s'achève au cimetière de Canongate. Tout ici sent le poids du temps et des générations, mais on se croirait dans un décor d'un film de la Hammer avec ses pierres tombales plates, légèrement fêlées, dressées de guingois sur une herbe pas trop bien tondue. La dernière histoire, celle des bodysnatchers (les détrousseurs de cadavres), est racontée dans un caveau familial dont le plafond est protégé d'un treillis de grosses barres de fer. Au XVIIe siècle, l'école médicale manquant de cadavres pour ses dissections, des étudiants peu fortunés parcouraient les cimetières de la ville pour dérober les corps fraîchement enterrés en vue de les vendre à la Faculté. Les familles devaient alors trouver divers stratagèmes pour protéger leurs défunts. Après de longues stations debout dans ces endroits sombres et humides, le gosier se fait sec. Pour rester dans l'ambiance gothique, pourquoi ne pas joindre le George the IVth Bridge et pousser la porte du Frankenstein Pub, une ancienne église transformée en débit de boissons. La chaire de vérité y accueille le DJ et de gros accumulateurs électriques empruntés au laboratoire du créateur fou ajoutent à l'ambiance gothique. Côté boissons, on reste plus traditionnel : whiskies et bières à la pompe. Un peu plus loin sur le même trottoir, les grandes vitres de l'Elephant House s'ouvrent sur un salon de thé baba cool aux murs pastel. Une affichette discrète annonce que l'endroit est le lieu de naissance d'Harry Potter. Si J.K Rowling venait s'y réchauffer en période de disette, ce n'était pas son repère favori qui est aujourd'hui transformé en restaurant chinois. Edimbourg n'est pas qu'une ville musée qui a recyclé ses venelles mal famées et leurs théâtres de sang en attractions touristiques. Fière de son statut de capitale financière et politique de l'Ecosse, elle attire l'argent et les gens qui vont avec. Ville universitaire et d'écrivains, elle devient capitale de la culture tous les étés au mois d'août. Comme hantée par le héros de Stevenson, la ville ne s'est pas défaite de son double sinistre. Aujourd'hui, il hante les quartiers périphériques arpentés par l'inspecteur John Rebus des polars d'Ian Rankin ou les squats occupés par les zonards camés du Trainspotting d'Irvine Welsh. Personne ne sait si dans trois cents ans, une attraction thématique proposera une reconstitution d'un squat avec ses occupants et leurs délires chimiques. Mais il y a fort à parier que les fantômes seront toujours là.

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