Le président Ramli crie à la solitude. L'ex-entraîneur du CRB Kherrata, Djamal Louahche, n'a pas pu selon ses dires refuser l'appel du cœur, et surtout l'appel des milliers de fans de ce club meurtri après une relégation amère en championnat de wilaya. Après avoir commandé aux destinées de plusieurs clubs dont tout dernièrement le club phare de la localité de Tizi N'Bechar qui dépend administrativement de la wilaya de Sétif, le très convoité Djamel Louahche a enfin posé ses valises au club de sa ville de résidence, CRB Kherrata en l'occurrence. Selon le concerné, les tractations entre les deux parties n'ont pas traîné puisqu'un terrain d'entente a été vite trouvé. En effet, les dirigeants du Chabab, visiblement très intéressés, ont vite fait de convaincre Djamel. Cette fois-ci les responsables du CRB Kherrata veulent tout simplement un entraîneur d'expérience pour pouvoir redonner vie à un club agonisant, déchiré par les luttes intestines. C'est ainsi que leur choix s'est porté sur un coach connu pour ses compétences et rompu à ce genre de défi. Un objectif que le nouvel entraîneur juge possible à atteindre vu l'existence d'une longue culture footballistique à Kherrata. Le président Ramli crie à la solitude L'actuel président, Mohamed Ramli, nous a déclaré qu'il a fait appel à toute la famille footballistique de Kherrata pour une concertation afin de trouver ensemble une solution au club phare de la ville du 8-Mai 1945. Notre interlocuteur nous a informé aussi qu'il a proposé à ladite famille sportive de lui trouver un remplaçant capable de faire ce qu'il n'a pas pu accomplir. Mohamed ajoute que personne ne veut prendre les destinées d'un club meurtri, un club qui manque de tout, même des moyens les plus élémentaires. Mohamed Ramli est catégorique, personne ne veut du CRB Kherrata ! Le président du Chabab insiste sur le fait que tant que personne ne veut d'un club agonisant comme le CRB Kherrata, il continuera sa mission en tant que président. « J'ai pris le club dans des moments très difficile. J'ai promis de sauver le club de la disparition et je présume que le club est toujours là, alors je dirais fièrement que j'ai réussi mon pari. S'il y a preneur, je lui céderai ma place à n'importe quel instant.» Les stigmates de la relégation toujours apparents La relégation du Chabab de Kherrata de la Régionale 2 fut vraiment un coup dur pour toute la population locale et surtout pour les dirigeants qui n'arrivent toujours pas à avaler cette débâcle. Kherrata, comme il n'est u secret pour personne, est proposée avec Akbou pour être une future wilaya déléguée. Les habitants de Kherrata se mesurent surtout à Akbou qui a son club en Régionale 1. Les gens de Kherrata qu'on a pu rencontrer sont unanimes à dire qu'une future wilaya déléguée mérite mieux qu'un club en championnat de wilaya. Ce qui est certain c'est que les séquelles de la relégation sont toujours là.