Une semaine difficile pour les joueurs. Jusqu'à dimanche, la presse est revenue sur le match CRBAF-CSC. On a parlé des incidents au cours de la partie. Des jets de pierres venus de l'extérieur de l'enceinte du stade. Il est vrai que les supporters du CSC ne sont pas des enfants de chœur. Autant, ils sont formidables quand ils gratifient tout le monde de la chorégraphie de la houle el moudja, autant ils peuvent répondre aux provocations et ils deviennent difficilement contrôlables. A part ça, et si on revenait au match proprement dit, l'entourage du CRBAF reconnait que le CSC était un cran au- dessus techniquement parlant. Le CSC a présenté son équipe type. Contre l'USMA, il ne l'a pas fait, dit-on. Il aurait pu aligner sa deuxième équipe comme il l'a fait face au MCEE. Mais le CSC agit comme ça lui plaît. Personne ne peut dicter ses décisions à l'entraîneur du CSC. On est très clair là-dessus. Aussi, les images de la télévision sont limpides. Sur le but de Hamza Boulemdaïs, il y avait deux erreurs de la défense de Aïn Fakroun. D'abord, cette défense a laissé le buteur du CSC armer sa frappe. Ensuite, le tir des 35 mètres a trompé le gardien Kheir Barki. Le portier du CRBAF avait fait un mauvais plongeon. Comme la pelouse en tartan était trempée, le ballon a fusé à très grande vitesse au- dessus du gardien. Une semaine difficile pour les joueurs Avant le match et durant toute la semaine, les rumeurs les plus folles avaient circulé. On a laissé entendre que le CSC n'allait pas se déplacer avec son équipe type, qu'il avait d'autres soucis. Que le match ne l'intéressait pas. La réalité était tout autre. Le CSC avait aligné son équipe type et n'avait fait qu'une seule bouchée de son adversaire. Ne fallait-il pas éloigner les joueurs de ces rumeurs ? Si mentalement, Aïn Fakroun et les joueurs étaient bien, le CSC ou une autre équipe aurait laissé les trois points. Un match se gagne d'abord dans la tête et sur le terrain. Jamais avant.