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L'APAB appelle les pouvoirs publics d'encadrer l'industrie des eaux embouteillées en Algérie
La lourdeur des fiscalités met en péril la disparition de certaines sous-filières
Publié dans Le Maghreb le 27 - 11 - 2008


Un toilettage nécessaire des textes encadrant l'industrie des eaux embouteillées en Algérie, est plus qu'impératif, selon les membres de l'Association des producteurs algériens de boissons, APAB, puisque la lourdeur des fiscalités cause la disparition de certaines sous-filières. C'est du moins ce qu'a indiqué, hier, M. Ali Hamani, président de l'Association des producteurs algériens de boissons, APAB, lors d'une conférence de presse animée à l'hôtel Sofitel d'Alger. Selon le conférencier "la filière boissons en Algérie souffre d'une tarification douanière très lourde qui asphyxie le développement de l'activité de ce secteur porteur et prometteur, sachant bien qu'elle réalise des recettes hors hydrocarbures estimées à plusieurs centaines de milliards, soit 17%", en ajoutant, " On est fier qu'on trouve des produits algériens tels Ifri, Hamoud ou Vitajus, se vendre dans les marchés étrangers (Etats-Unis, France, etc.). Selon lui, il faut que les pouvoirs publics prennent conscience et passent à l'acte en appliquant les règles de base, et d'encadrer l'activité. Selon les chiffres communiqués par le Centre national du registre du commerce, CNRC, en mai 2008, il existe 1627 producteurs de boissons qui sont recensés au niveau national. Un chiffre en réalité qui est contradictoire, selon les experts, qui estiment que seulement 500 à 600 entreprises sont dignes d'être prises en considération. Le reste constitue un maquis hors de tout contrôle, où chacun fait ce qu'il peut et comme il veut, soit en travaillant dans l'informel. Selon l'interlocuteur, il existe 240 producteurs au niveau d'Alger et 131 autres à Batna. La filière connaît une concurrence déloyale très féroce, notamment en informel. M. Hamani n'a pas manqué de signaler l'étude confidentielle réalisée dernièrement par des experts en dévoilant l'existence de 40 producteurs informels qui travaillent illégalement à Annaba. Il dira, à cet effet, qu'il faudra créer un encadrement juridique pour lutter contre ce genre de personnes qui mettent la santé des consommateurs en danger "Nous, en tant qu'association, nous avons fait appel à des associations de protection du consommateur afin de travailler ensemble. De notre côté, on sensibilise les adhérents au respect des normes et de la traçabilité puisque c'est une filière assez sensible", lance-t-il. Selon lui, 34 entreprises ont bénéficié de l'opération de mise à niveau dans le cadre du programme Meda, certaines sont en court de certification. Intervenant, par ailleurs, M. Messaoud Merzougui, commissaire aux comptes et conseiller en finances, déplore le fait qu'il y a des taxes lourdes comparativement à d'autres pays voisins, "la filière souffre de la tarification douanière des matières premières fixée à un taux de 5 %, 15 % sur les produits semi-finis, 30 % sur les produits finis, il faut donc l'application d'un tarif douanier de 5% au lieu de 30% pour tous les intrants de la filière boissons", a-t-il suggéré. De son côté, M. Boukhatem, expert économique, exhorte l'allégement plus au mois de ces taxes qui asphyxient les activités de la filière, puisqu'en baissant ses fiscalités les prix des produits peuvent automatiquement baisser, ce qui arrangera en premier lieu le consommateur", a-t-il expliqué. Selon les membres de l'APAB, il faut entamer une réflexion commune sur la nécessité impérative de réduire la pression fiscale sur l'industrie des eaux embouteillées en Algérie, puisqu'elles sont encore considérées comme un produit de luxe, d'envisager une simplification et homogénéisation du système fiscal à travers l'instauration d'une taxe unique. Aussi, la taxation moyenne sur les prix de vente en Algérie est fixée à un taux de 15,93% alors que les autres pays, comme la France elle est de 4,87 % et pour le Liban de 0, 12%, déplorent-t-ils.

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