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Relations algéro-marocaines : Aucune inimitié à l'égard du peuple marocain frère
Publié dans Le Maghreb le 13 - 07 - 2013

Pour inaugurer le mois Sacré du Ramadhan, nos " frères marocains ont organisé, mercredi dernier à Rabat, un atelier de travail sur " Maroc-Algérie : la conditionnalité algérienne est-elle un frein à la normalisation ? ". " Le fait que les autorités algériennes imposent des conditions préalables à la normalisation des relations avec le Maroc n'est plus acceptable dans le monde d'aujourd'hui, car il est contraire aux principes de bon voisinage, de réciprocité et de fraternité qui doivent régir les relations entre pays voisins ", a insisté l'un des animateurs de cette rencontre beaucoup plus organisée pour mettre en cause le préalable des autorités algériennes quant à la réouverture des frontières entre les deux pays. Les conférenciers à l'issue de cet atelier ont exprimé un ton guerrier contre l'Algérie qui a été malmenée violemment et de toutes parts. Cette rencontre initiée par l'institut Amadeus a eu pour dénominateur commun l'Algérie. Il a été essentiellement dit que " Le Maroc est devenu un sujet principal de la politique intérieure en Algérie et que les décideurs algériens tentent de créer des terrains de confrontation avec le Royaume afin de détourner l'attention des problèmes internes du pays ". Problèmes internes. On oublie ce qui se passe chez soi pour indexer l'Algérie et d'occulter la crise que traverse le gouvernement de Sa Majesté avec la démission d'une partie de ses membres. Cet atelier démontre que, loin de servir l'intérêt des deux peuples, s'inscrit dans une démarche servant, à justifier les " sources " de la manipulation et du dénigrement que le système de la monarchie marocaine favorise afin d'enfermer dans le néant, la question du Sahara occidental et de la couper de la réalité. C'est dire que la tenue de cet atelier ne reflète aucunement le bon sens de Rabat. La " science " et la " culture " de casser l'Algérie continuent dans l'école royale en raisonnant en termes de " victime " mû par la volonté de la vengeance. En vérité, rien d'étonnant venant de Rabat en ces moments précis où l'environnement régional et international est des plus pollués et où le Maroc à cause de son occupation coloniale du territoire Sahraoui, se trouve complètement isolé et décrié par la communauté internationale. Un isolement et une impuissance de plus en plus ressentis comme inadéquation des théories devant des faits aussi obsédants que " l'inflation " du bon voisinage augmentée par les fantaisies marocaines accomplies et incorporées dans le vocable de dénigrement sans aucune retenue contre l'Algérie, pousse et cherche d'un seul côté à la " confrontation ". Le Maroc qui fuit depuis des années les structures de l'UMA et de l'UA, se trompe d' "audit " de l'Algérie en ce qui concerne sa politique étrangère au Maghreb et en Afrique. Ce pays qui dans un passé récent a demandé son intégration à l'Union européenne, est bien l'épicentre du blocage de l'intégration maghrébine. Pour l'histoire, l'Union européenne (UE), vis-à-vis des pays du Sud de la Méditerranée, a initié en 1995 le processus de Barcelone, tendant à créer une vaste zone de libre-échange euro-méditerranéenne (à A l'époque prévue pour l'horizon 2010). C'est pour répondre aux pays les plus " dynamiques " du Sud de la Méditerranée, et pour apporter une compensation à l'élargissement à l'Est, que l'UE a institué la politique Européenne de voisinage (PEV). Une politique qui concerne cinq pays de la région MENA : le Maroc en tête, la Tunisie, l'Autorité Palestinienne, la Jordanie, Israël… et point d'Algérie qui ne pouvait cautionner cette PEV.
Le Maroc, lié à l'UE depuis 1969, a applaudi cette initiative. D'ailleurs feu Hassan II dès le début des années 1980, avait demandé l'adhésion du Maroc, et son héritier Mohamed VI en mars 2000 avait souhaité un statut " plus que l'Association et moins que l'Adhésion. Notre pays en effet, pour des raisons géographiques, historiques et géopolitiques a tout intérêt à s'intégrer le plus possible à l'ensemble européen, qui est d'ailleurs parmi les plus dynamiques de la planète ". A revoir, ce parcours marocain de vouloir " s'habiller " européen au détriment de ses valeurs maghrébines et africaines, c'est toute une mise à nu de ses implications dans la déstabilisation de la région, qu'il faut retenir. Ce qui vient d'être dit autorise à dénoncer le tapage des officiels marocains et des conclusions de cet atelier dit de la société civile et qui pensent avec beaucoup d'illusion à un éventuel changement politique en Algérie. Un secret que dévoile, le président de l'Institut marocain des relations internationales qui considère que " l'Algérie agite ce qu'elle appelle la menace marocaine afin de protéger le régime en place, confronté actuellement au problème de succession du président Abdelaziz Bouteflika ". Un secret qui montre les " forces latentes " du Maroc menant à faire plus de mal à l'Algérie. Cet atelier qu'on pourrait assimilé à une subversion étrangère contre l'Algérie retient d'autant plus l'attention qu'il s'est tenu suivant des ordres d'analyses qui répondent aux plans des ennemis du pays. Nos voisins ne cessent de provoquer les effets négatifs des relations avec l'Algérie et d'en tirer profit afin de faire oublier le dossier du Sahara occidental et le trafic de drogue en direction de notre pays.
La position de l'Algérie dans l'affaire du Sahara occidental est claire. Il n'y a dans cette position de l'Algérie aucune inimité à l'égard du peuple marocain frère. Ceux qui pensent le contraire commettent une erreur grossière. C'est là, une constance qui ne date pas d'aujourd'hui. Et cela me rappelle, un discours prononcé au mois de Novembre 1977, par feu le président Houari Boumediene et où il disait : " Ceux, encore qui nous accusent d'ingratitude oublient que c'est le prix élevé que nous avons payé pour notre liberté qui a été le facteur déterminant dans la libération du peuple marocain lui-même. Il y a encore parmi nous des frères en vie qui se souviennent de la manière dont le régime marocain et non le peuple nous a abandonné durant la guerre de libération nationale. Alors que nous avions fait ensemble le serment de mener une guerre sans merci pour chasser le colonialisme, le régime marocain n'hésitait pas à signer des accords avec ce dernier, laissant le peuple algérien seul sur le champ de bataille, face à l'ennemi".
Boumediene ajoute dans ce discours historique : 3L'Histoire témoignera de l'énorme sacrifice de notre peuple durant les huit années de lutte ainsi que des massacres, de l'exode massif et des détentions dans les camps de concentration, alors que tout à côté on s'adonnait sans frein aux plaisirs de la vie. Nous espérions que le combat se poursuivrait à l'échelle de tout le Maghreb arabe afin que nous puissions, demain édifier un Maghreb arabe fondé sur l'intérêt des peuples. L'intérêt du colonialisme et des classes privilégiées ont fait obstacle à la réalisation de ce grand objectif. C'est là aussi, une vérité historique ".
A l'analyse de ce discours de feu Houari Boumediene, c'est toute la vérité qui est dite et qui existe aujourd'hui dans le sentiment des autorités algériennes à savoir des sentiments d'amitié, d'estime et de sympathie à l'égard du peuple marocain frère et de tous les peuples du Maghreb arabe et qui ne sont jamais démentis. Mais comme on le constate, l'histoire tordue du Maroc se répète envers l'Algérie.


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