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Entre les pouvoirs des maires et la suspicion de fraude
Tomber de rideau sur la campagne électorale APC/APW
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 11 - 2012

Présidents d'APC sans pouvoirs réels et suspicion de fraude. Les deux questions ont dominé les discours des chefs de parti lancés dans la course électorales pour les APC et APW.
Présidents d'APC sans pouvoirs réels et suspicion de fraude. Les deux questions ont dominé les discours des chefs de parti lancés dans la course électorales pour les APC et APW.
Tomber de rideau, hier, de la campagne électorale pour les élections locales APC/APW. Le soir du 29 novembre, c'est-à-dire jeudi prochain, les milliers de candidats à la présidence des APC et des centaines d'autres candidats à la tête des APW connaîtront leurs sorts. Les 52 partis politiques en lice eux par contre mesureront leur encrage réel dans la société. Hormis les « poids lourds » du paysage politique et certaines autres formations politique qui plus ou moins émergent parfois lors des consultations électorales, toutes les autres retourneront à leur hibernation jusqu'aux prochains scrutins. Ainsi est faite la vie politique en Algérie.
Terne, sans réel engouement des citoyens auxquels elle est censée être dirigée, discours des « leaders » sans emprise sur la réalité du vécu des populations, cette campagne électorale a laissé un arrière goût du déjà-vu et entendu. Conséquence logique : une désaffection des électeurs pour l'urne. L'Administration anticipe pour annoncer un taux de participation assez « appréciable » et qui ne s'éloigne pas trop de celui enregistré lors des législatives du 10 mai dernier. Le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, prédit une participation qui varie entre 40 et 45%. La majorité sera de ce fait « silencieuse ». Rupture entre les citoyens et les élections ou avec les partis politiques. Le même ministre estime que si « rupture il y a, elle sera entre le citoyen et les partis et non pas avec l'administration ». Les patrons des partis politiques qui sont allés par monts et par vaux « sensibiliser » ou mieux « prêcher » la bonne parole auprès des citoyens ne semblent pas avoir réussi à convaincre. Et pour cause. De nombreux leaders politiques n'ont cessé tout au long de la campagne de s'attaquer au code communal qui « ligote » les pieds et les mains des élus locaux au profit de l'Administration. Pourquoi donc voter pour des exécutifs sans réels pouvoir et qui ne seront que des « chargé de mission » de ce que l'Administration leur demandera de faire, s'interrogent les citoyens/électeurs. Les nouveaux codes, communal et de wilaya accordent « plus de prérogatives au chef de daïra et au wali qu'à l'élu », s'indignent les leaders politiques dans un élan unanime. « C'est à l'élu que le peuple peut demander des comptes et non au commis de l'Etat qui est désigné », a soutenu à juste titre un président de parti. Conséquence de cet abus de pouvoir de l'administration : les états-majors des partis, accusent l'administration de « pousser les électeurs à l'abstention » et appellent à « un amendement des codes communal et de wilaya » pour freiner le désintéressement manifeste des citoyens à l'égard de la chose politique, notamment, électorale. En connaissance de cause, les politiques qui ont investit le terrain à la faveur de la campagne électorales pour les locales ont eu tout le loisir de constater le peu d'engouement des citoyens pour cette campagne électorale. Les salles presque vides au début de la campagne ont « alerté » les états-majors des partis sur la nécessité de changer de fusil d'épaule et de descendre dans l'arène pour galvaniser les troupes bien clairsemées par endroits. Le contact de proximité avec les citoyens est le mode opératoire privilégié par de nombreux leaders des formations politiques qui tentent à travers cette voie de communication de toucher le plus grand nombre possible du corps électoral. Un exercice qui a bien difficile pour certains patrons de partis politiques qui ont été « accueillis » bien loin des us et coutumes que dicte le sens de l'hospitalité. Il y a un autre revers de la médaille et qui décrédibilisent tout autant les élections locales aux yeux de la population. La fraude : tous les partis crient haro sur cette verrue bien visible sur le processus électoral. Les commissions de surveillance Cnisel (partis) et de supervision CNSEL (magistrats) des élections font ce qu'elles peuvent. Autant dire qu'elles « ne voient » rien sur cette irrégularité à l'issue du scrutin. Tous ou presque, les partis politiques sont convaincus que la fraude aura quand même lieu le 29 novembre. ? Là où il y a moins de mobilisation, le pouvoir n'hésitera pas à frauder, prédisent-t-ils et pour preuve, ils avancent la légèreté avec laquelle sont organisées ces élections locales en dit long sur l'intention de fraude du pouvoir. « C'est à croire que c'est un jeu qu'ils organisent », s'indigne un chef de parti.
Tomber de rideau, hier, de la campagne électorale pour les élections locales APC/APW. Le soir du 29 novembre, c'est-à-dire jeudi prochain, les milliers de candidats à la présidence des APC et des centaines d'autres candidats à la tête des APW connaîtront leurs sorts. Les 52 partis politiques en lice eux par contre mesureront leur encrage réel dans la société. Hormis les « poids lourds » du paysage politique et certaines autres formations politique qui plus ou moins émergent parfois lors des consultations électorales, toutes les autres retourneront à leur hibernation jusqu'aux prochains scrutins. Ainsi est faite la vie politique en Algérie.
Terne, sans réel engouement des citoyens auxquels elle est censée être dirigée, discours des « leaders » sans emprise sur la réalité du vécu des populations, cette campagne électorale a laissé un arrière goût du déjà-vu et entendu. Conséquence logique : une désaffection des électeurs pour l'urne. L'Administration anticipe pour annoncer un taux de participation assez « appréciable » et qui ne s'éloigne pas trop de celui enregistré lors des législatives du 10 mai dernier. Le ministre de l'Intérieur, Daho Ould Kablia, prédit une participation qui varie entre 40 et 45%. La majorité sera de ce fait « silencieuse ». Rupture entre les citoyens et les élections ou avec les partis politiques. Le même ministre estime que si « rupture il y a, elle sera entre le citoyen et les partis et non pas avec l'administration ». Les patrons des partis politiques qui sont allés par monts et par vaux « sensibiliser » ou mieux « prêcher » la bonne parole auprès des citoyens ne semblent pas avoir réussi à convaincre. Et pour cause. De nombreux leaders politiques n'ont cessé tout au long de la campagne de s'attaquer au code communal qui « ligote » les pieds et les mains des élus locaux au profit de l'Administration. Pourquoi donc voter pour des exécutifs sans réels pouvoir et qui ne seront que des « chargé de mission » de ce que l'Administration leur demandera de faire, s'interrogent les citoyens/électeurs. Les nouveaux codes, communal et de wilaya accordent « plus de prérogatives au chef de daïra et au wali qu'à l'élu », s'indignent les leaders politiques dans un élan unanime. « C'est à l'élu que le peuple peut demander des comptes et non au commis de l'Etat qui est désigné », a soutenu à juste titre un président de parti. Conséquence de cet abus de pouvoir de l'administration : les états-majors des partis, accusent l'administration de « pousser les électeurs à l'abstention » et appellent à « un amendement des codes communal et de wilaya » pour freiner le désintéressement manifeste des citoyens à l'égard de la chose politique, notamment, électorale. En connaissance de cause, les politiques qui ont investit le terrain à la faveur de la campagne électorales pour les locales ont eu tout le loisir de constater le peu d'engouement des citoyens pour cette campagne électorale. Les salles presque vides au début de la campagne ont « alerté » les états-majors des partis sur la nécessité de changer de fusil d'épaule et de descendre dans l'arène pour galvaniser les troupes bien clairsemées par endroits. Le contact de proximité avec les citoyens est le mode opératoire privilégié par de nombreux leaders des formations politiques qui tentent à travers cette voie de communication de toucher le plus grand nombre possible du corps électoral. Un exercice qui a bien difficile pour certains patrons de partis politiques qui ont été « accueillis » bien loin des us et coutumes que dicte le sens de l'hospitalité. Il y a un autre revers de la médaille et qui décrédibilisent tout autant les élections locales aux yeux de la population. La fraude : tous les partis crient haro sur cette verrue bien visible sur le processus électoral. Les commissions de surveillance Cnisel (partis) et de supervision CNSEL (magistrats) des élections font ce qu'elles peuvent. Autant dire qu'elles « ne voient » rien sur cette irrégularité à l'issue du scrutin. Tous ou presque, les partis politiques sont convaincus que la fraude aura quand même lieu le 29 novembre. ? Là où il y a moins de mobilisation, le pouvoir n'hésitera pas à frauder, prédisent-t-ils et pour preuve, ils avancent la légèreté avec laquelle sont organisées ces élections locales en dit long sur l'intention de fraude du pouvoir. « C'est à croire que c'est un jeu qu'ils organisent », s'indigne un chef de parti.


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