L' apport des dernières pluies a atteint un niveau record, avec plus de 856 millions de m3 stockés au niveau national, a annoncé le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, qui était, ce matin, l'Invité de la rédaction de la radio chaîne 3. L' apport des dernières pluies a atteint un niveau record, avec plus de 856 millions de m3 stockés au niveau national, a annoncé le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, qui était, ce matin, l'Invité de la rédaction de la radio chaîne 3. « 18 barrages ont fait le plein et déversent actuellement leur trop pleine, tandis que 30 autres barrages affichent un taux de remplissage qui dépasse les 95 %. Ce qui nous donne une moyenne nationale de 80 % », a précise le ministre. En plus des nappes phréatiques gracieusement ravitaillées par ces pluies, Necib indique que « la réserve nationale est portée à 5,463 milliards de m3 ». Ce qui rendra possible la concrétisation de l'objectif de doubler la superficie des terres agricoles, tracé lors du Conseil des ministres restreint du 27 janvier 2015, a rassuré le ministre. « Nos études menées avec le ministère de l'agriculture ont permet de mettre en évidence la faisabilité de ce projet pour passer de 1,136 millions d'hectares à plus de 2 millions d'hectares à partir de 2020 », a-t-il expliqué. Ce projet de développement de nouvelles superficies agricoles d'un coût de 500 milliards DA, sera opéré en grande partie dans les régions Sud et Hauts-Plateaux qui sont les priorités du département de Hocine Necib. « Notre secteur a mobilisé 600 milliards pour les Hauts-Plateaux pour environ 240 projets concrétisés aujourd'hui àhauteur de 77 % et 400 milliards pour les wilayas du Sud pour 1,000 projets concrétisés à hauteur de 74 % ». Interrogé sur l'impact de l'exploitation du gaz de schiste sur l'environnement en général et sur les nappes phréatiques en particulier, l'invité de la chaîne 3 a déclaré qu'« il n'y a aucun risque. Quelle que soit l'exploitation et quelque soit le procédé, il y a une règlementation qui exige des études d'impact et exige que lorsqu'on traverse une nappe d'eau, il faut absolument que le forage (tube) soit doublement cimenté ». « L'eau exploitée pour l'extraction du gaz de schiste est recyclable jusqu'à 50 ou 60 % », a affirmé Hocine Necib. « Il y a des règles à appliquer dans la réalisation des projets, qu'il s'agisse de gaz conventionnel ou non-conventionnel. Nous avons une agence nationale des ressources hydrauliques qui suit, contrôle et évalue tous les aquifères du pays ». Selon le ministre : « Il n'y a aucun danger ». Le ministre a rassuré qu'« aucune augmentation des tarifs de l'eau n'est envisagée par le gouvernement ». Il a indiqué, par ailleurs, que les factures impayées, soit 45 milliards DA représentent toujours un poids pour le développement de l'Algérienne des eaux. « Nous avons 29 milliards de créances pour les seuls ménages et 16 milliards chez les artisans et les entreprises ». Le ministre a refusé de parler de mesures d'austérité en raison de la chute des prix du pétrole. « Je refuse un peu ce concept. Nous sommes dans une situation qui recommande un plus de rationalisation dans la dépense publique. Nous ne sommes pas dans une situation d'austérité », souligne-t-il. « En ce qui concerne mon secteur, tous les projets qui ont une dimension sociale ne seront pas touchés. Par contre, quelques projets de réalisation de stations d'épuration seront décalés et pas annulés », poursuit le ministre des Ressources en eaux. Le ministre a également évoqué le sujet des créances qui sont estimées à « 45 milliards de dinars ». « Nous sommes en train de mener un travail de sensibilisation avec l'Algérienne des eaux. Nous faisons même des échéanciers pour que le budget du citoyen ne soit pas très affecté par cette dépense », explique le ministre. « 18 barrages ont fait le plein et déversent actuellement leur trop pleine, tandis que 30 autres barrages affichent un taux de remplissage qui dépasse les 95 %. Ce qui nous donne une moyenne nationale de 80 % », a précise le ministre. En plus des nappes phréatiques gracieusement ravitaillées par ces pluies, Necib indique que « la réserve nationale est portée à 5,463 milliards de m3 ». Ce qui rendra possible la concrétisation de l'objectif de doubler la superficie des terres agricoles, tracé lors du Conseil des ministres restreint du 27 janvier 2015, a rassuré le ministre. « Nos études menées avec le ministère de l'agriculture ont permet de mettre en évidence la faisabilité de ce projet pour passer de 1,136 millions d'hectares à plus de 2 millions d'hectares à partir de 2020 », a-t-il expliqué. Ce projet de développement de nouvelles superficies agricoles d'un coût de 500 milliards DA, sera opéré en grande partie dans les régions Sud et Hauts-Plateaux qui sont les priorités du département de Hocine Necib. « Notre secteur a mobilisé 600 milliards pour les Hauts-Plateaux pour environ 240 projets concrétisés aujourd'hui àhauteur de 77 % et 400 milliards pour les wilayas du Sud pour 1,000 projets concrétisés à hauteur de 74 % ». Interrogé sur l'impact de l'exploitation du gaz de schiste sur l'environnement en général et sur les nappes phréatiques en particulier, l'invité de la chaîne 3 a déclaré qu'« il n'y a aucun risque. Quelle que soit l'exploitation et quelque soit le procédé, il y a une règlementation qui exige des études d'impact et exige que lorsqu'on traverse une nappe d'eau, il faut absolument que le forage (tube) soit doublement cimenté ». « L'eau exploitée pour l'extraction du gaz de schiste est recyclable jusqu'à 50 ou 60 % », a affirmé Hocine Necib. « Il y a des règles à appliquer dans la réalisation des projets, qu'il s'agisse de gaz conventionnel ou non-conventionnel. Nous avons une agence nationale des ressources hydrauliques qui suit, contrôle et évalue tous les aquifères du pays ». Selon le ministre : « Il n'y a aucun danger ». Le ministre a rassuré qu'« aucune augmentation des tarifs de l'eau n'est envisagée par le gouvernement ». Il a indiqué, par ailleurs, que les factures impayées, soit 45 milliards DA représentent toujours un poids pour le développement de l'Algérienne des eaux. « Nous avons 29 milliards de créances pour les seuls ménages et 16 milliards chez les artisans et les entreprises ». Le ministre a refusé de parler de mesures d'austérité en raison de la chute des prix du pétrole. « Je refuse un peu ce concept. Nous sommes dans une situation qui recommande un plus de rationalisation dans la dépense publique. Nous ne sommes pas dans une situation d'austérité », souligne-t-il. « En ce qui concerne mon secteur, tous les projets qui ont une dimension sociale ne seront pas touchés. Par contre, quelques projets de réalisation de stations d'épuration seront décalés et pas annulés », poursuit le ministre des Ressources en eaux. Le ministre a également évoqué le sujet des créances qui sont estimées à « 45 milliards de dinars ». « Nous sommes en train de mener un travail de sensibilisation avec l'Algérienne des eaux. Nous faisons même des échéanciers pour que le budget du citoyen ne soit pas très affecté par cette dépense », explique le ministre.