Selon, O globo, l'Union européenne, la Corée du Sud, la Chine et le Chili ont annoncé des mesures temporaires restreignant l'entrée de la viande brésilienne sur leurs marchés. Selon, O globo, l'Union européenne, la Corée du Sud, la Chine et le Chili ont annoncé des mesures temporaires restreignant l'entrée de la viande brésilienne sur leurs marchés. Ce gel fait suite à une opération d'inspection irrégulière menée le 17 mars dernier, par plus de 1.000 agents de la Police fédérale aux abattoirs du Brésil. Au total 21 entreprises exportatrices sont soupçonnées de commercialiser de la viande avariée, dont de grosses boîtes telles que BRF Brésil laquelle est accusée de payer des pots-devin pour éviter la fermeture d'une unité à Mineiros et qui aurait exporté des produits contaminés et JBS. Ainsi que de petites sociétés exerçant dans le domaine du froid telles que Mastercarnes et Peccin, Parana. 5 de ces 21 entreprises ont été suspendues à titre préventif dont 4 sont empêchées d'exporter vers l'UE et Hong Kong. L'enquête qui est en cours a donné lieu à 26 arrestations préventives, 11 emprisonnements temporaires, ainsi que 111 recherches de personnes impliquées. Le plus grand exportateur de viande au monde fait face à une grosse affaire d'octroi de licences dans laquelle seraient impliqués des inspecteurs du ministère de l'Agriculture et de l'Approvisionnement du bétail. Le président Temer pour rassurer les principaux pays clients a convié 19 ambassadeurs à un barbecue dans un restaurant dimanche à Brasilia, soulignant que cette affaire ne devrait pas porter préjudice à toute la filière. L'Algérie a décidé de son côté de suspendre - provisoirement - les importations de viande du Brésil, après l'éclatement de ce scandale. "On ne va pas bloquer les importations. On a suspendu provisoirement les autorisations de l'importation de la viande brésilienne, en attendant le rapport officiel des services vétérinaires brésiliens", a affirmé hier la directrice des services vétérinaires au même ministère de l'Agriculture, Hadj Amar Djamila. "Après l'éclatement du scandale au Brésil, l'Algérie a renforcé les contrôles pour préserver la santé des consommateurs algériens, et les intérêts économique de nos opérateurs", assure Mme Hadj Amar, en soulignant que "l'Algérie a de bonnes relations économiques avec le Brésil". La même responsable affirme que des "dérogations sanitaires ont été délivrées pour les importations de viandes en cours d'arrivage du Brésil. Ces importations vont être très contrôlées au kilogramme. Nous avons pris cette mesure lundi 21 mars, suite à une réunion au niveau du ministère", ajoute Mme Hadj Amar. "Toutes les viandes importées, quel que soit le pays, sont contrôlées aux frontières par des vétérinaires qualifiés pour s'assurer de la qualité de toute la viande importée", assure Mme Hadj Amar. "Il est prévu l'arrivage d'un bateau de viande en provenance du Brésil dans les prochains jours. Il va faire l'objet d'un contrôle par échantillonnage, kilogramme par kilogramme", précise la même responsable. L'autorisation accordée à cet importateur avait été délivrée avant l'éclatement du scandale de la viande avariée. Ce gel fait suite à une opération d'inspection irrégulière menée le 17 mars dernier, par plus de 1.000 agents de la Police fédérale aux abattoirs du Brésil. Au total 21 entreprises exportatrices sont soupçonnées de commercialiser de la viande avariée, dont de grosses boîtes telles que BRF Brésil laquelle est accusée de payer des pots-devin pour éviter la fermeture d'une unité à Mineiros et qui aurait exporté des produits contaminés et JBS. Ainsi que de petites sociétés exerçant dans le domaine du froid telles que Mastercarnes et Peccin, Parana. 5 de ces 21 entreprises ont été suspendues à titre préventif dont 4 sont empêchées d'exporter vers l'UE et Hong Kong. L'enquête qui est en cours a donné lieu à 26 arrestations préventives, 11 emprisonnements temporaires, ainsi que 111 recherches de personnes impliquées. Le plus grand exportateur de viande au monde fait face à une grosse affaire d'octroi de licences dans laquelle seraient impliqués des inspecteurs du ministère de l'Agriculture et de l'Approvisionnement du bétail. Le président Temer pour rassurer les principaux pays clients a convié 19 ambassadeurs à un barbecue dans un restaurant dimanche à Brasilia, soulignant que cette affaire ne devrait pas porter préjudice à toute la filière. L'Algérie a décidé de son côté de suspendre - provisoirement - les importations de viande du Brésil, après l'éclatement de ce scandale. "On ne va pas bloquer les importations. On a suspendu provisoirement les autorisations de l'importation de la viande brésilienne, en attendant le rapport officiel des services vétérinaires brésiliens", a affirmé hier la directrice des services vétérinaires au même ministère de l'Agriculture, Hadj Amar Djamila. "Après l'éclatement du scandale au Brésil, l'Algérie a renforcé les contrôles pour préserver la santé des consommateurs algériens, et les intérêts économique de nos opérateurs", assure Mme Hadj Amar, en soulignant que "l'Algérie a de bonnes relations économiques avec le Brésil". La même responsable affirme que des "dérogations sanitaires ont été délivrées pour les importations de viandes en cours d'arrivage du Brésil. Ces importations vont être très contrôlées au kilogramme. Nous avons pris cette mesure lundi 21 mars, suite à une réunion au niveau du ministère", ajoute Mme Hadj Amar. "Toutes les viandes importées, quel que soit le pays, sont contrôlées aux frontières par des vétérinaires qualifiés pour s'assurer de la qualité de toute la viande importée", assure Mme Hadj Amar. "Il est prévu l'arrivage d'un bateau de viande en provenance du Brésil dans les prochains jours. Il va faire l'objet d'un contrôle par échantillonnage, kilogramme par kilogramme", précise la même responsable. L'autorisation accordée à cet importateur avait été délivrée avant l'éclatement du scandale de la viande avariée.