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Bouteflika révise la constitution
Moment phare de l'année politique
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 12 - 2008

Le 12 novembre, les parlementaires des deux chambres, réunies en congrès, ont adopté le projet de révision constitutionnelle qui leur a été soumis par le président de la République.
Le 12 novembre, les parlementaires des deux chambres, réunies en congrès, ont adopté le projet de révision constitutionnelle qui leur a été soumis par le président de la République.
S'il est d'ores et déjà admis que l'événement politique majeur de l'année 2009 sera incontestablement la prochaine élection présidentielle du mois d'avril, il est tout aussi avéré que l'année 2008, qui consommera aujourd'hui son dernier jour, a été, elle aussi ,dominée par un rendez-vous qui a un rapport direct avec cette échéance politique annoncée. Le 12 novembre, en effet, les parlementaires des deux chambres, réunies en congrès, ont adopté le projet de révision constitutionnelle qui leur a été soumis par le président de la République. Attendu depuis plus de deux années par l'ensemble de la classe politique, soit depuis juillet 2006 lorsque le chef de l'Etat a fait part de sa volonté de réviser la loi fondamentale lors d'un discours prononcé au siége du ministère de la Défense, cette révision de la Constitution a, notamment, sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels. Désormais, avec cette nouvelle disposition constitutionnelle, le locataire du palais d'El Mouradia peut se représenter à sa propre succession, même si pour l'heure, il n'a pas encore répondu favorablement aux pressantes demandes exprimées notamment par les partis de l'Alliance présidentielle, les plus grandes organisations à l'image de l'UGTA et de l'ONM et une partie des associations de la société civile. Mais selon les déclarations de ses principaux soutiens politiques, il n'annoncera sa candidature que vers la fin du mois de février. En attendant cette annonce, d'autres personnalités ont levé le voile sur leur intention de se porter candidat à cette élection présidentielle, comme c'est le cas de Moussa Touati, président du FNA, et de Fawzi Rebaine, premier responsable du parti AHD 54.
Ce dernier est, il faut le dire, un revenant sur la scène politique. Car, après avoir créé la surprise lors de la précédente élection présidentielle d'avril 2004 en réussissant l'exploit de collecter les 75.000 signatures nécessaires qui lui ont par conséquent permis de se porter candidat, Rebaine s'est totalement éclipsé de la scène nationale et n'est sorti de sa « retraite » que ces derniers mois. Pour cet événement politique, les préparatifs vont bon train. Une mission dévolue, comme de tradition, au gouvernement, conduit désormais par un Premier ministre, révision constitutionnelle oblige, et non par un chef de gouvernement. Et comme ce fut en avril 2004, c'est Ahmed Ouyahia qui se chargera de mener à bien cette responsabilité.
En effet, Ouyahia trône de nouveau au Palais du gouvernement, un lieu qu'il connaît parfaitement puisqu'il a déjà exercé la fonction de Chef de gouvernement à maintes reprises depuis janvier 1996. Rappelé par le président de la République qui l'a nommé Chef de gouvernement en remplacement de Abdelaziz Belkhadem au mois de juin, Ahmed Ouyahia est fondamentalement un cas à part dans le paysage politique national. Il a d'ailleurs lui même reconnu, du haut de la tribune de l'APN alors qu'il répondait aux questions des députés, qu'il est « une exception dans le système algérien » du fait justement qu' « il est le seul revenant ». Cette année qui s'achève a connu aussi un retour fracassant sur scène de l'ex-président de la République, Chadli Bendjedid. Celui qui a occupé la plus haute marche du pouvoir de 1979 jusuq'au début de l'année 1992 a, tout récemment il faut le dire, suscité des réactions en chaîne lorsqu' il a évoqué devant des anciens moudjahidine, des universitaires et étudiants une des phases de la guerre de Libération nationale et, notamment, le rôle joué par la base de l'est que dirigeait le colonel Amara Laskri dit Boughlez. Dans ses propos, Chadli a écorché les officiers déserteurs de l'armée française et qui ont rejoint l'ALN, citant nommément le général à la retraite Khaled Nezzar. La réaction de ce dernier ne s'est pas fait attendre. Nezzar a défendu d'abord sa cause et celle de tous les officiers issus de l'armée française non sans charger Chadli et sa « désastreuse » gestion du pays durant presque 13 années. D'autres acteurs de la période de la Révolution de novembre, des officiers de l'ALN surtout, ont mis leur grain de sel dans ce débat toujours passionnant ou plutôt cette polémique sur cette période de l'histoire du pays. A croire que la nouvelle disposition constitutionnelle relative à la promotion de l'écriture de l'histoire et son enseignement aux jeunes générations a vite fait des émules puisque de nombreux lourds dossiers commencent a être « dépoussiéré « et « revisiter » . N'est-ce pas le cas de l'affaire du colonel Chabani, condamné à mort en 1964 par un tribunal militaire, dont des compagnons d'armes et des membres de sa famille viennent d'accuser nommément l'ex-président Ahmed Ben Bella de l'avoir tout simplement « assassiné »?
A. S.
S'il est d'ores et déjà admis que l'événement politique majeur de l'année 2009 sera incontestablement la prochaine élection présidentielle du mois d'avril, il est tout aussi avéré que l'année 2008, qui consommera aujourd'hui son dernier jour, a été, elle aussi ,dominée par un rendez-vous qui a un rapport direct avec cette échéance politique annoncée. Le 12 novembre, en effet, les parlementaires des deux chambres, réunies en congrès, ont adopté le projet de révision constitutionnelle qui leur a été soumis par le président de la République. Attendu depuis plus de deux années par l'ensemble de la classe politique, soit depuis juillet 2006 lorsque le chef de l'Etat a fait part de sa volonté de réviser la loi fondamentale lors d'un discours prononcé au siége du ministère de la Défense, cette révision de la Constitution a, notamment, sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels. Désormais, avec cette nouvelle disposition constitutionnelle, le locataire du palais d'El Mouradia peut se représenter à sa propre succession, même si pour l'heure, il n'a pas encore répondu favorablement aux pressantes demandes exprimées notamment par les partis de l'Alliance présidentielle, les plus grandes organisations à l'image de l'UGTA et de l'ONM et une partie des associations de la société civile. Mais selon les déclarations de ses principaux soutiens politiques, il n'annoncera sa candidature que vers la fin du mois de février. En attendant cette annonce, d'autres personnalités ont levé le voile sur leur intention de se porter candidat à cette élection présidentielle, comme c'est le cas de Moussa Touati, président du FNA, et de Fawzi Rebaine, premier responsable du parti AHD 54.
Ce dernier est, il faut le dire, un revenant sur la scène politique. Car, après avoir créé la surprise lors de la précédente élection présidentielle d'avril 2004 en réussissant l'exploit de collecter les 75.000 signatures nécessaires qui lui ont par conséquent permis de se porter candidat, Rebaine s'est totalement éclipsé de la scène nationale et n'est sorti de sa « retraite » que ces derniers mois. Pour cet événement politique, les préparatifs vont bon train. Une mission dévolue, comme de tradition, au gouvernement, conduit désormais par un Premier ministre, révision constitutionnelle oblige, et non par un chef de gouvernement. Et comme ce fut en avril 2004, c'est Ahmed Ouyahia qui se chargera de mener à bien cette responsabilité.
En effet, Ouyahia trône de nouveau au Palais du gouvernement, un lieu qu'il connaît parfaitement puisqu'il a déjà exercé la fonction de Chef de gouvernement à maintes reprises depuis janvier 1996. Rappelé par le président de la République qui l'a nommé Chef de gouvernement en remplacement de Abdelaziz Belkhadem au mois de juin, Ahmed Ouyahia est fondamentalement un cas à part dans le paysage politique national. Il a d'ailleurs lui même reconnu, du haut de la tribune de l'APN alors qu'il répondait aux questions des députés, qu'il est « une exception dans le système algérien » du fait justement qu' « il est le seul revenant ». Cette année qui s'achève a connu aussi un retour fracassant sur scène de l'ex-président de la République, Chadli Bendjedid. Celui qui a occupé la plus haute marche du pouvoir de 1979 jusuq'au début de l'année 1992 a, tout récemment il faut le dire, suscité des réactions en chaîne lorsqu' il a évoqué devant des anciens moudjahidine, des universitaires et étudiants une des phases de la guerre de Libération nationale et, notamment, le rôle joué par la base de l'est que dirigeait le colonel Amara Laskri dit Boughlez. Dans ses propos, Chadli a écorché les officiers déserteurs de l'armée française et qui ont rejoint l'ALN, citant nommément le général à la retraite Khaled Nezzar. La réaction de ce dernier ne s'est pas fait attendre. Nezzar a défendu d'abord sa cause et celle de tous les officiers issus de l'armée française non sans charger Chadli et sa « désastreuse » gestion du pays durant presque 13 années. D'autres acteurs de la période de la Révolution de novembre, des officiers de l'ALN surtout, ont mis leur grain de sel dans ce débat toujours passionnant ou plutôt cette polémique sur cette période de l'histoire du pays. A croire que la nouvelle disposition constitutionnelle relative à la promotion de l'écriture de l'histoire et son enseignement aux jeunes générations a vite fait des émules puisque de nombreux lourds dossiers commencent a être « dépoussiéré « et « revisiter » . N'est-ce pas le cas de l'affaire du colonel Chabani, condamné à mort en 1964 par un tribunal militaire, dont des compagnons d'armes et des membres de sa famille viennent d'accuser nommément l'ex-président Ahmed Ben Bella de l'avoir tout simplement « assassiné »?
A. S.


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