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D�NON�ANT UNE RESTRICTION DE LA COMMERCIALISATION DE LEURS PRODUITS
Les laitiers priv�s ralentissent leur production
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 06 - 2010

Le sachet de lait manquera sur le march� dans les prochains jours. Une dizaine de laitiers priv�s ont d�cid� depuis hier, de r�duire leur production. Par cette gr�ve de production qui ne dit pas son nom, ils entendent protester contre la nouvelle convention que l�Office national interprofessionnel du lait (ONIL) compte leur soumettre pour signature.
Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - Cette convention, qui fait ainsi r�agir les producteurs priv�s de lait, d�limite, pour chaque laitier, un circuit de distribution et de commercialisation du lait circonscrit au p�rim�tre de la wilaya o� est implant� le site de production (art 10). En termes plus clairs, selon cette disposition de la convention, un laitier comme Betouche, par exemple, ne pourra pas distribuer et commercialiser son lait en dehors de la capitale o� son usine est implant�e. La convention pr�voit une possibilit� de signature d�avenants qui permettrait l�extension de la distribution et de la vente aux wilayas limitrophes de la wilaya d�implantation du site de production. Selon les affirmations d�un groupe de laitiers priv�s qui s�est pr�sent� hier � la r�daction, ces dispositions ne concernent que les laitiers priv�s, � l�exclusion des producteurs publics. Le groupe, qui compte en son sein de grands producteurs comme Betouche, Monlait, Coprolait, Djurdjura, a d�nonc� cette mesure qu�il qualifie de �restriction que rien ne saurait justifier�. Les laitiers estiment, � raison, au demeurant, que cette d�limitation de zones de distribution et de commercialisation est inconcevable. Selon eux, ce qui est recherch� � travers cette mesure, c�est la fermeture des usines priv�es de transformation. Les laitiers priv�s soutiennent qu�ils vivent d�j� une restriction en mati�re d�approvisionnement en poudre de lait. La r�vision � la baisse � partir de 2008 des quotas de mati�res premi�res, jusqu�� 50 % pour certains producteurs, s�est r�percut�e sur une faible production. �Les usines tournent � 25 % de leurs capacit�s de production, du fait de ces quotas minimes de poudre de lait�, soutient le g�rant de Coprolait, dont l�usine produit, dit-il, 35 000 litres par jour, ce qui est tr�s loin de la capacit� de production �valu�e, elle, � 240 000 litres par jour. La production jumel�e du groupe des dix laitiers priv�s qui s��l�ve contre la convention de l�ONIL produit un million de litres par jour, ce qui repr�sente le un cinqui�me de sa capacit� de production.
L�arbitrage du ministre sollicit�
Le groupe de laitiers priv�s, entit� informelle, a demand� le 8 juin dernier audience au ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural. Dans son courrier portant demande d�audience, le groupe d�nonce aupr�s du ministre l�ostracisme dont il fait l�objet de la part du Comit� interprofessionnel du lait (CIL). �Lors de la rencontre r�trospective des activit�s du CIL, � laquelle nous avons �t� convi�s, vous avez insist� sur l�importance de la relation et du dialogue interprofessionnels o� les laiteries agissent comme v�ritable levier de la production et de la distribution. Dans les faits, il n�y a aucun �change ou d�bat au sein de ce comit� avec les laiteries�, est il mentionn�. Les laitiers informent �galement le ministre que les deux membres si�geant au CIL � titre de laitiers priv�s ne repr�sentent nullement les laitiers priv�s. Ces deux repr�sentants sont membres de la Conf�d�ration des industriels et producteurs alg�riens (CIPA). Les laitiers alertent aussi le ministre sur leur marginalisation par le CIL. �Par ailleurs, nous vous informons aussi qu�apr�s le lancement des ateliers de travaux relatifs � la distribution de la poudre de lait, � la mise en place d�une �ni�me convention et d�autres sujets dont nous n�avons pas �t� tenus inform�s, le CIL, par l�interm�diaire de l�ONIL, nous invite � �couter les propositions des diff�rents ateliers sans possibilit�s d�en d�battre.� Cela �tant, les laitiers priv�s d�noncent, � travers un communiqu�, le CIL qui, selon eux, ne joue pas son r�le. �Le CIL, cens� d�battre des orientations qui lui sont propos�es, se contente de les avaliser. Ces derni�res sont objectivement irrecevables, � l�exemple aberrant de la restriction de commercialiser le sachet de lait dans les seules limites territoriales de la wilaya d�implantation de la laiterie�, note le communiqu�, poursuivant qu��un certain nombre de laiteries professionnelles dont la capacit� de production est �tablie se trouvent dans une situation d�exclusion face � la pratique du fait accompli�. Les producteurs priv�s de lait avertissent, dans leur communiqu�, que, �prouv�s par les difficult�s d�approvisionnement, ils sont accul�s aux arr�ts de travail.
Les laitiers priv�s sont-ils exempts de reproches ?
Une source proche de l�ONIL, s�exprimant sous le couvert de l�anonymat, a confi� r�cemment au Soir d�Alg�rie que certains producteurs priv�s de lait sp�culent sur les subventions allou�es par l�Etat et sur la poudre de lait. C�est le cas d�une laiterie dans la wilaya de Boumerd�s qui, pour la seule ann�e 2007, a b�n�fici� d�une subvention de 970 millions de dinars alg�riens. Une subvention qui �quivaut � une production de 60 millions de litres de lait. Mais, a confi� la source, les �quipements de cette laiterie ne sont pas adapt�s � une telle capacit� de production. N�emp�che que cette laiterie s�est vue octroyer en 2008 et en 2009 une quantit� de poudre de lait �quivalente � 18 872 tonnes pour une subvention de 3 milliards de dinars. Selon la source proche de l�ONIL, ce producteur priv� de lait a mis en place un syst�me complexe qui lui permettait de d�tourner et les subventions allou�es par l�Etat et les mati�res premi�res. Le laitier en question se �d�brouillait� pour revendre le surplus de la poudre de lait, subventionn�e par l�Etat, sur le march� parall�le. Il aurait cr�� une soci�t� fictive via laquelle il �coulait la mati�re premi�re. Cette entreprise revendait � une autre entreprise tout aussi fictive sp�cialis�e dans �la production industrielle de lait�. Cette unit� �industrielle� s��tend sur 45 m2 et ne dispose d�aucun �quipement de production. Ce circuit mis en place permettait de blanchir les subventions d�tourn�es de l�ONIL. La revente de poudre de lait subventionn�e a permis � la �grossisterie/ blanchisserie� de g�n�rer 1 598 193 936 DA. Ces fonds ont �t� remis dans le circuit financier gr�ce � un compte ouvert aupr�s d�une banque publique dont l�agence est situ�e � Hussein-Dey, Alger. La seconde entit�, �l�unit� industrielle�, a eu deux fonctions : g�n�rer de nouveaux fonds gr�ce au circuit de l�importation et permettre le transfert illicite d�une partie des avoirs vers l��tranger.


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