La petite localit� de Oued Zeboudj, dans la commune d�El Hoce�nia dans la wilaya d�A�n Defla, �tait sous le choc dimanche dernier apr�s la disparition tragique d�un de ses fils, Tedbirt Abdelkader, Ben Abdelkader, la trentaine, dont le cadavre a �t� d�couvert, en d�but de matin�e, non loin de la RN 4, au niveau d�une exploitation agricole, situ�e � quelques centaines de m�tres � l�est de Oued Zeboudj, en allant vers El Hoce�nia. Tedbirt Abdelkader, Ben Abdelkader, a �t� d�couvert cribl� de plusieurs balles. Selon des sources locales, le d�funt, membre de la garde communale se rendait � son travail, � la base de vie de l�entreprise chinoise qui r�alise la voie de chemin de fer et o� il �tait affect� au service de s�curit�. D�s que l�information est tomb�e, les �l�ments de la gendarmerie se sont rendus sur les lieux et ont entam� leur enqu�te en proc�dant aux constatations d�usage et faire un relev� de tous les indices, aid�s en cela par la police scientifique. Quelques heures apr�s en milieu de matin�e, le v�hicule du d�funt, une Peugeot 206 qu�il venait d�acqu�rir, a �t� retrouv� abandonn� au sommet de la colline qui s�pare Oued Eboudj de la commune de A�n Soltane plus au sud, au lieudit Hablala. S�agit-il d�un attentat terroriste ou d�un acte criminel ayant d�autres mobiles ? S�agit il d�un ou de plusieurs assassins ? Est-ce l��uvre de vulgaires voleurs, dans ce cas comment le v�hicule, pourtant, tout neuf a-t-il �t� abandonn� ? Ce sont la, entre autres, les questions auxquelles les enqu�teurs auront � r�pondre pour faire toute la lumi�re sur cet assassinat. Cependant, on se rappelle que non loin de l�, au milieu de la c�te qui m�ne vers le col Kandek, deux gendarmes affect�s � un poste de surveillance avaient �t� tu�s et d�poss�d�s de leurs armes, le 4 f�vrier dernier, en pleine p�riode de grand froid quand la neige �tait tr�s abondante. S�agit-il alors des membres du m�me groupe arm� qui vient de manifester sa pr�sence en commettant ce dernier assassinat ? La d�pouille mortelle a �t� d�pos�e, dimanche en fin d�apr�s-midi, par les �l�ments de la Protection civile � la morgue de l�h�pital de Khemis Miliana.