A�N-SEFRA : SFISSIFA ABRITE LA COMM�MORATION DU 17 OCTOBRE 1961 Ne pas oublier les rescap�s d�une nuit meurtri�re ! La commune de Sfissifa (30 km � l�ouest de A�n-Sefra), a abrit� les festivit�s comm�morant le 51e anniversaire de la Journ�e de l��migration relative aux massacres des centaines d�Alg�riens jet�s dans la Seine � Paris. L�on d�nombre uniquement pour la commune de Tiout, un peu plus d�une cinquantaine de rescap�s dont certains sont encore en vie, comme en t�moignent les moudjahidine Fadel Mohamed (cicatrice au cr�ne), et Batoul Kaddour (bastonn� sur un capot d�une 2CV). Sur ce sujet, un livre a �t� publi� en 1985, sous le titre, Dans les Ratonnades d�octobre, un meurtre collectif � Paris en 1961 (Ramsay), l�auteur Michel Levine a recueilli des t�moignages dispers�s de quelques Alg�riens ayant v�cu cette trag�die : Slimane Alla de A�n-Sefra, encore en vie, t�moigne sur cette nuit d�horreur � laquelle il l�a �chapp� belle, alors que son fr�re Ahmed, lui n�a plus r�apparu depuis qu�il a �t� arr�t� et jet� dans la Seine. Mohamed Badache que deux policiers ont �trangl� avec un lacet, dans un foss�. Mohamed Trachi, assomm� et jet� dans la Seine du pont de Suresnes, Ahc�ne Boulanouar battu, vol� et jet� dans la Seine face au jardin Notre-Dame de Paris, Bachir A�douni, seul rescap� d�une autre tentative de noyade, Ramdane Berkani, assomm� � coups de crosse, Medjdouli Lalou, violemment matraqu� sur tout le corps, menac�, puis abandonn� par les policiers au coin d�une rue, incapable de bouger, Akli Benadji et son ami Arezki, tabass�s � coups de barre de fer et laiss�s dans la for�t de Meudon, Ahmed Bouzidi, dont le neveu est retrouv� noy�. Mis�rable liste, fragmentaire, d�sesp�rante. 51 ans apr�s, la lumi�re n�a jamais �t� faite sur cette nuit meurtri�re qui a co�t� la vie � des centaines d�Alg�riens, massacr�s et jet�s dans la Seine, rappelons-le, par la police fran�aise en ce 17 octobre 1961. Peu auparavant, alors que la guerre d�Alg�rie approchait de sa fin (quoiqu�on ne le savait pas encore), le pr�fet de police Maurice- Papon avait instaur� un couvre-feu pour les Alg�riens, en publiant un communiqu�, leur interdisant de circuler la nuit dans les rues de Paris, plus particuli�rement de 20h � 5h30 du matin. La police parisienne �tait-elle noyaut�e par l�OAS, comme on l�a d�j� dit ? Ou, �tait-ce du racisme ordinaire ? Des interrogations qui, � nos jours, n�ont pas trouv� de r�ponses. Comment alors expliquer la loi d�cr�t�e au mois de f�vrier 2005 par le Parlement fran�ais sur les bienfaits du colonialisme ? L�histoire avec un grand H, reste l�un des grands soucis des futures g�n�rations. Comment oublier ces chouhada, comment oublier le napalm utilis� pour la premi�re fois � Djebel Mzi, comment oublier les batailles de B�ni- Smir, le camp de torture de la Dzira, le camp de concentration de Djenien. Bref ! L�histoire avec un grand H reste l�un des grands soucis des futures g�n�rations. B. Henine TIARET Pour une meilleure sensibilisation contre les accidents domestiques Ils pr�sentent une menace permanente, ils sont tr�s souvent fatals et interviennent sans pr�venir m�me si leurs causes et leur degr� de gravit� diff�rent. Ce sont tout simplement les accidents domestiques. Un ph�nom�ne omnipr�sent que l�Association de wilaya pour la d�fense et la protection du consommateur a bien diss�qu� lors d�une journ�e de sensibilisation tenue mardi � Tiaret. Cette manifestation, � laquelle ont pris part des intervenants sp�cialis�s de plusieurs wilayas, a �t� une v�ritable opportunit� pour cerner ce th�me, notamment dans son double aspect pr�vention-sensibilisation. Ces accidents peuvent se produire pour plusieurs raisons, dira un intervenant. Ainsi, si les uns d�noncent, entre autres, la n�gligence, le mauvais usage, la v�tust� et la d�fectuosit� des appareils et des installations, d�autres, en revanche, parlent du manque d�information, n�cessitant par cons�quent de larges campagnes de sensibilisation. Parmi les communications propos�es � l�assistance, figure celle li�e aux risques des produits d�entretien connus pour leur toxicit�. Les d�bats ont �t� �galement focalis�s sur les dangers que pr�sentent certains appareils de chauffage, v�ritables sources d�asphyxie g�n�r�e par l�inhalation du monoxyde de carbone, un ph�nom�ne qui n�est pas sans faire de victimes notamment durant l�hiver. Parall�lement, les organisateurs ont proc�d� � la distribution de supports d'information, tels les d�pliants, les prospectus et des guides pratiques portant sur les diff�rentes m�thodes de se pr�munir contre ces accidents. L�assistance, tr�s nombreuse dans la salle, a eu droit � une projection de photos choquantes de cas de victimes avec les s�quelles engendr�es. Pour rappel, cette louable initiative n�est pas la premi�re du genre, dans la mesure o� l�an dernier la m�me association, pr�sid�e par le dynamique Kadi Henni, avait organis� une rencontre-d�bat avec les diff�rents services concern�s dont les responsables de la Direction du commerce, de la Sonelgaz et autres intervenants concern�s par les accidents domestiques. Mourad Benameur ORAN Restauration de la Grande-Poste La r�novation de la Recette principale d�Alg�rie Poste, appel�e commun�ment la Grande-Poste, un �difice imposant datant de l��re coloniale, et situ� en plein centre-ville d�Oran, semble �tre en bonne voie, et ce, apr�s plusieurs reports faute d�un bureau d��tudes qualifi�. Depuis le d�but du mois d�octobre 2012, la Grande-Poste a ferm� ses portes pour un d�but des travaux de restauration imminent, nous dit-on au niveau de cette grande structure postale. L'activit� de cette recette sera transf�r�e au niveau de l'ancien si�ge de l'administration des Domaines, situ� � la rue du 20- Ao�t, alors que pour le paiement � vue, 5 bureaux de poste situ�s au centre-ville prendront en charge les usagers domicili�s � la recette principale avec une activit� quotidienne confi�e � deux brigades. Le courrier sera, quant � lui, pris en charge au niveau du bureau des anciens KMS de la rue des s�urs- Benslimane. Apr�s plusieurs avis d�appels d�offres infructueux, le choix s�est finalement port� sur une entreprise alg�rienne sp�cialis�e dans la r�habilitation et la restauration. Le montant des travaux a �t� estim� � cent soixante millions de dinars pour un d�lai d�ex�cution de 18 mois. Amel Bentolba HOLD-UP : 146 MILLIONS DE CENTIMES VOL�S � UN PROMOTEUR � EL-AKID-LOTFI La secr�taire �tait le troisi�me complice Au cours de cette semaine, les �l�ments de la 9e S�ret� urbaine ont arr�t� les auteurs d�un hold-up dont a �t� victime un promoteur immobilier. Il s�agit de deux jeunes �g�s de 22 et 23 ans qui se sont introduits dans le bureau du promoteur, � ha� El Akid Lotfi, qu�ils ont menac� � l�aide d�un couteau et de bombes lacrymog�nes, l�obligeant � leur remettre la somme de 146 millions de centimes qu�il gardait dans son bureau. Une fois leur forfait accompli, ils ont pris la fuite, ce qui a permis � la victime d�alerter une patrouille de police relevant de la 9e S�ret� urbaine qui se trouvait � proximit� de son bureau. Sit�t inform�s, les policiers ont mis la main sur les deux individus qui s�appr�taient � quitter le quartier. Interrog�s, ils ont d�clar� que la secr�taire du promoteur �tait leur complice et que c�est elle qui les avait inform�s de l�existence au bureau de ladite somme. Des r�v�lations que la secr�taire n�a pas ni�es, reconnaissant �tre complice. Les trois mis en cause ont �t� pr�sent�s � la justice pour association de malfaiteurs et vol sous la menace d�une arme prohib�e.