Les 80 travailleurs de l'une des plus anciennes écoles du pays spécialisée dans le tourisme et l'hôtellerie, l'INTHT de Tizi-Ouzou, menacent de débrayer du 6 au 8 février prochain. C'est ce qu'ils indiquent dans un communiqué faisant état du dépôt, la semaine dernière, d'un préavis de grève. C'est à l'issue d'une assemblée générale des travailleurs tenue mercredi dernier, sous l'égide de la section UGTA, que le principe de la grève de trois jours a été adopté, et ce, après qu'il eut été constaté que les revendications des personnels de l'institut n'ont pas été prises en charge par la direction de l'établissement, et du fait également que le premier responsable de l'INTHT n'a affiché que de l'indifférence à l'égard de la section syndicale et des requêtes des travailleurs. En tout premier lieu, la section UGTA de l'INTHT revendique la mise sur pied d'une commission d'enquête qui sera chargée de s'enquérir de «la répartition des bénéfices provenant des revenus des opérations hors budget, et de rendre justice à nos collègues lésés à plusieurs reprises», est-il mentionné dans le document rendu public après l'assemblée générale ayant abouti au dépôt du préavis de grève. L'entrave à l'exercice du droit syndical figure également en bonne place dans le texte du préavis où il est aussi fait état du harcèlement et de la pression morale exercés par le directeur sur les représentants syndicaux et sur certains travailleurs affiliés. La section syndicale affirme, par ailleurs, qu'aucune réponse ne lui a été signifiée quant à la tenue de réunions périodiques pour discuter de la plateforme de revendications des travailleurs.