Venu prendre part aux portes ouvertes sur la communication qui ont lieu au Palais des expositions � Oran du 9 au 14 avril, M. Boukerzaza, ministre de la Communication et de l�Information, s�est longuement attard� lors d�un point de presse, sur la n�cessit� de cr�er des bo�tes de diffusion en partenariat entre l�Etat et le priv�, afin d�assurer l�acc�s du citoyen, o� qu�il se trouve, � la presse �crite de son choix et non impos�e en raison d�une mauvaise distribution, car, dit-il �il s�agit l� d�une carence constat�e sur le terrain et qui fait partie des pr�occupations de mon secteur. � Il a r�it�r�, une fois encore, la volont� de l�Etat � soutenir la presse � travers le fonds d�aide qui lui est consacr� mais, dit-il, �sous forme de contribution dans le domaine de l�am�lioration de la diffusion et de l�impression, d�o� l�ouverture prochaine d�une imprimerie � Ouargla�. Amel B. - Oran (Le Soir) - S�agissant de la r�partition de la publicit� au profit de la presse �crite, M. Boukerzaza a tenu � pr�ciser qu��il ne faut pas soulever cette question comme s�il s�agissait d�un droit bafou�, il s'agit de l'argent public et l�Etat se charge d�organiser sa distribution. Sachez qu�il existe aujourd�hui 63 quotidiens et environ 289 revues, tous aspirent � recevoir une part de cette publicit�, et vu le nombre croissant de ces titres, ce n�est pas tout le monde qui peut �tre satisfait. M�me si je peux vous assurer que le plus gros de ce march� de la publicit� se trouve au niveau du priv�. Saisissant l�opportunit� de sa visite aux si�ges de la radio et de l�ENTV d�Oran, la pr�occupation tant redout�e par le secteur de Hamraoui Habib-Chawki, pr�sent lors de cette visite, et qui consiste en l�acquisition d�un terrain mitoyen o� il est question d�entamer une extension de ces deux si�ges, le wali d�Oran a soulev� la question en pr�cisant qu�il n�avait pas l�autorit� pour en d�cider. La difficult� consiste dans le fait que cette parcelle de terre est la propri�t� des Domaines qui ont d�ailleurs propos� pour son acquisition 60 milliards de centimes pour l�ENTV et 32 milliards pour la radio, des sommes que ni l�une ni l�autre ne peuvent avancer. Une fois cet �entrave� financi�re expos�e, le ministre fera savoir que cela ne cause aucun probl�me pour une affectation du terrain � son minist�re qui bien �videmment le c�dera gratuitement aux concern�s. Pour leur part, les journalistes de la station de l�ENTV ont tent� de sensibiliser le ministre sur le manque de moyens dont ils souffrent notamment en mati�re de cam�ra, fonctionnant ainsi avec seulement 5 pour couvrir 12 wilayas de l�Ouest, oblig�s souvent d�en louer au priv�. Ce fut HHC qui prit la parole en demandant � son assistant le nombre de cam�ras qu�ils doivent r�ceptionner dans peu de temps. Ce dernier l�informa qu�elles sont au nombre de 25, d�s lors promesse fut donn�e de prendre en consid�ration la demande de la station d�Oran. Arriv� au niveau du stand o� exposaient les repr�sentants du SNJ et de la FIJ, M. Boukerzaza demanda aux journalistes quelle �tait leur demande par rapport � son secteur ? Le pr�sident par int�rim du SNJ lui dira : �La mise en place d�une commission mixte comprenant votre secteur, celui du minist�re du Travail ainsi que le SNJ afin de trouver des solutions concr�tes aux licenciements et autres probl�mes socioprofessionnelles des journalistes.� Une demande qui semble avoir �t� prise en consid�ration par le ministre de la Communication et de l�Information. Concernant la question incontournable du statut du journaliste, une fois encore le ministre fera savoir que ce dernier sera d�battu lors du prochain Conseil de gouvernement et que son adoption est une question de quelques semaines.