Il n�y pas d�inconv�nient, selon Mustapha Benbada, � la fusion � � terme � des programmes de mise � niveau lanc�s par les minist�res de la PME et de l�Industrie. Cela m�me si les entreprises industrielles restent en rade du programme de mise � niveau. Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir) - Une rencontre d��valuation des activit�s du premier semestre 2008 r�unit depuis hier et aujourd�hui au si�ge du minist�re de la Petite et Moyenne entreprise (PME) et de l�Artisanat, les directeurs de wilayas de ce secteur. Un bilan mitig� en mati�re de r�alisation des structures d�appui au secteur, avec un taux d�avancement de 50%, a �t� dress� par le ministre de tutelle, Mustapha Benbada. Donnant le la � cette rencontre, Mustapha Benbada a indiqu� que 8 projets sectoriels sont effectivement achev�s, 19 en bonne voie de r�alisation et 29 entam�s. D�o� la n�cessit� selon lui d�acc�l�rer la r�alisation de ces projets inachev�s avant la fin 2008, notamment dans certaines wilayas o� des retards ont �t� enregistr�s. Soit d�insister sur la n�cessit� de respecter les engagements pris dans le cadre de la r�alisation du programme quinquennal de relance �conomique, et �uvrer � lever toutes les entraves. Concernant le d�veloppement des PME, Mustapha Benbada a indiqu� que le Fonds de garantie des risques de cr�dits (FGAR) a accord� 273 garanties � fin avril 2008, soit une progression de 9% durant le semestre �coul�. Ces garanties repr�sentent un volume d�engagements de l�ordre de 7 milliards de DA, en hausse de 11% par rapport � la fin d�cembre. 600 PME adh�rent au Programme national de mise � niveau Par ailleurs, Mustapha Benbada a indiqu� que la campagne nationale d�information et sensibilisation, li�e au Programme national de mise � niveau des PME, a suscit� l�adh�sion � ce programme de 600 PME dont une cinquantaine d�entreprises �ligibles seront concern�es par les op�rations de diagnostic. En fait, selon le directeur g�n�ral de l�ANDPME, Rachid Moussaoui, 229 entreprises ont adh�r� massivement � ce programme et 380 ont manifest� leur int�r�t � adh�rer. Des entreprises qui activent principalement dans les secteurs du BTP (am�lioration du management) et du tourisme (hygi�ne et accueil). Pour le ministre de tutelle, ce nombre m�me �moyen� par rapport aux pr�visions de 3000 � 5000 adh�sions, s�av�re cependant �tr�s important�. Le programme d�appui Meda consolid� Tout en affichant une satisfaction quant aux r�sultats du programme euro-m�diterran�en d�appui � la mise � niveau (M � N) qui a concern� 450 PME, Mustapha Benbada a rappel� que ce programme Meda a �t� consolid� par un second programme euro-m�diterran�en visant le renforcement des capacit�s comp�titives et d�innovation des PME. Et d�indiquer que la d�l�gation de la Commission europ�enne �uvre � mobiliser les comp�tences pour le d�marrage effectif de ce programme. Dans le m�me sillage, 170 entreprises mises � niveau re�oivent actuellement des logiciels pour d�velopper leur comp�titivit�. En outre, un texte r�glementaire est au niveau du secr�tariat g�n�ral du gouvernement et vise � cr�er des antennes r�gionales de l�ANDPME, selon Mustapha Benbada. Des entreprises r�ticentes � la transparence, selon Benbada Tout en estimant n�anmoins que des entreprises sont r�ticentes �� s�ouvrir � la transparence en mati�re comptable et financi�re que requiert la mise � niveau�. Voire, �certaines entreprises d�clar�es font dans l�opacit� et ont m�me pr�sent� deux bilans comptables dans le cadre du programme Meda�, Mustapha Benbada a signal�. Dans cet ordre d�id�es, et en marge de cette rencontre, Mustapha Benbada a �t� relanc� sur la controverse qui l�oppose � son coll�gue � l�Industrie et la Promotion de l�Investissement, Abdelhamid Temmar. Une controverse li�e notamment � la possibilit� de fusion des programmes sectoriels de mise � niveau lanc�s sous l��gide de leurs deux d�partements minist�riels. Pas d�inconv�nient � la fusion mais� �Loin de toute pol�mique, je ne vois pas d�inconv�nient, � terme, � fusionner ces programmes�, dira Mustapha Benbada. Pour peu cependant, selon lui, que ces programmes soient �op�rationnels�, bas�s sur du �concret� et �dont on a pu �valuer l�impact sur le terrain�. A ce propos, Mustapha Benbada a rappel� sa proposition de cr�er une �instance de coordination strat�gique� des programmes, d�autant, selon lui, que des secteurs d�activit� pratiquent une mise � niveau �non-dite�. Une telle proposition serait alors opportune, permettant d�avoir une �ligne directrice d�ensemble coh�rente� et laissant latitude � chaque secteur de g�rer son propre programme. Les entreprises industrielles restent en rade Or, a contrario des entreprises de services, les entreprises industrielles de production restent en rade du programme de mise � niveau, Mustapha Benbada a laiss� entendre, en estimant que le programme de mise � niveau initi� par le minist�re de l�Industrie en collaboration avec l�Onudi �restait limit� et qu�il n�y a pas de programme de mise � niveau effectif et r�pondant aux besoins des entreprises industrielles. Et en rappelant qu�il avait sign� un accord avec l�ancien ministre de l�Industrie, Mahmoud Khoudri dont il a remis une copie � son successeur. Par le biais de cet accord, les entreprises industrielles de moins de 50 employ�s pourraient b�n�ficier d�une mise � niveau que le minist�re de la PME prendrait en charge jusqu�� ce que le d�partement de Temmar d�veloppe son programme de mise � niveau. Ce qui semble relever encore de l�arl�sienne. C. B. STATISTIQUES SUR LES PME Un probl�me se pose avec l'ONS En mati�re de statistiques du secteur de la PME, un �probl�me d�harmonisation des m�thodes de calcul� existe avec l�Office national des statistiques (ONS) selon Mustapha Benbada pour qui les recommandations du r�cent atelier sur le syst�me d�informations statistiques sont en train d��tre examin�es. Mais �cela prendra du temps�, rel�vera Mustapha Benbada qui a estim� que si les crit�res du Cetic �taient pris en compte, le nombre de PME d�passerait les 700 000 activit�s.