Le président de la Fédération internationale de handball (IHF), Hassan Mostafa, a estimé que la petite balle africaine était en «constante progression», citant à titre d'exemple l'Angola qui peut rivaliser avec les ténors de la discipline en Afrique, à savoir l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte. «Je pense que le niveau des équipes africaines a énormément progressé lors des dernières années. L'IHF a déployé d'énormes moyens financiers et humains afin de développer le handball africain, je pense que ça commence à porter ses fruits quand on regarde évoluer certaines équipes lors de cette Coupe d'Afrique des nations (CAN-2016)», qui se déroule au Caire, a déclaré Hassan Mostafa lors d'un point de presse à l'issue du match Egypte-Gabon (31-16), disputé lundi soir. Le patron égyptien de l'IHF a estimé, par ailleurs, que son pays était en train de réussir à «la façon d'un Mondial», l'organisation de la 22e édition de la CAN qui se poursuit jusqu'au 30 janvier. «L'Egypte a réussi son pari d'accueillir la 22e édition de la CAN, l'organisation se rapproche de celle d'un Mondial, ça s'est vu à travers la grande cérémonie d'ouverture qui a ébahi tous les présents, et surtout la modernité de l'infrastructure où se déroule la compétition qui permet à tous les acteurs, équipes, arbitres, médias, bénévoles et, bien sûr, spectateurs, d'être en harmonie», s'est-il félicité. Interrogé sur la faible affluence des spectateurs dans la salle omnisports du stade international du Caire qui peut accueillir plus de 20 000 personnes, le président de la Fédération égyptienne de handball, Khaled Hamouda, a espéré que le public soit au rendez-vous à partir des quarts de finale pour soutenir l'équipe égyptienne dans sa quête du titre, synonyme de qualification aux jeux Olympiques 2016 de Rio de Janeiro. Il s'est réjoui, par ailleurs, de la coordination qui règne entres les organisateurs pour faciliter la tâche aux équipes et leur permettre d'évoluer dans les meilleures conditions possibles.