Une enveloppe de 14 millions d'euros a été consacrée aux travaux de rénovation de l'hôtel Sheraton d'Alger (419 chambres), relevant de la Société d'investissement hôtelier (SIH), a annoncé hier son président-directeur général, Abdelhamid Melzi, cité par l'APS. Les travaux de rénovation du Sheraton s'étaleront sur une période de 16 mois et seront expertisés par la suite par un bureau d'études de renom. Qualifiant l'opération de «lourde et coûteuse», le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Chérif Rahmani, qui s'est enquis de l'état d'avancement des travaux de rénovation de cet hôtel, a précisé que cette opération est couverte par un autofinancement. En contrepartie, l'Etat accompagne la direction générale de cet hôtel par une aide sur le plan fiscal car, a expliqué le ministre, il y a une exonération en termes de droits de douanes, d'impôts et d'abaissement des taux d'intérêt octroyés par les banques quand il s'agit du Plan qualité tourisme Algérie (PQTA), comme le stipule la loi de finances complémentaire (LFC) 2009. Selon Rahmani, à travers cette opération de «mise à niveau» et de «requalification» de l'hôtel, la SIH s'engage à améliorer les prestations pour le touriste et le voyageur, affirmant aussi qu'il s'agit d'un objectif devant permettre à cet établissement d'atteindre les standards et les critères internationaux. L'hôtel a été construit il y a une dizaine d'années à l'occasion de l'organisation par l'Algérie du sommet de l'Union africaine. A cet effet, le ministre a estimé que dans tous les établissements de par le monde, après une décennie, il y a une «obligation» de réhabiliter, rénover et entretenir les hôtels pour rester toujours au niveau requis des prestations, lesquelles changent constamment du fait de la concurrence. Pour Rahmani, «il est nécessaire de se remettre en cause car de nos jours les prestations sont personnalisées», estimant que «ce degré de perfection n'a pas encore été atteint en Algérie».