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Un "chiate" de Bouteflika, récompensé
Publié dans L'Expression le 03 - 04 - 2014

En passant en revue la composante de cette «opposition» disparate à la candidature du Président Bouteflika, on s'aperçoit qu'ils sont tous sans emploi. Au chômage. Ils ne conçoivent un engagement pour leur pays qu'en échange de rentes et de privilèges. Démonstration!...
Il n'y a aucun problème politique en Algérie. C'est quoi un problème politique? Ce sont des idéologies différentes qui s'affrontent. Ce peut être à la rigueur des différences notables de programmes, de projets de société. La seule formation politique qui défend une idéologie, un programme et un projet de société est le Parti des travailleurs. Sa candidate à l'élection présidentielle, Mme Louisa Hanoune, est le seul vrai acteur politique représentant la seule vraie opposition politique. La seule à avoir un discours qui pose un vrai problème politique. La force et la sincérité de son engagement sont incontestables. Celle de ses militants aussi. Depuis un quart de siècle, le Parti des travailleurs se bat pour ses idées. C'est le seul parti à qui ses élus reversent une partie conséquente de leurs indemnités. C'est le seul parti qui n'a jamais accepté d'entrer au gouvernement pour incompatibilité d'idées politiques. Tout ceci fait en quelque sorte la force de son discours. Elle ne cesse de rappeler, dans ses meetings de la campagne électorale en cours, qu'elle «n'a aucune part de responsabilité» dans la gestion du pays. Comme pour se prémunir contre d'éventuels amalgames qui pourraient être distillés dans l'opinion publique. Elle a raison. Mille fois raison. Elle se bat pour ses idées et c'est tout à son honneur. Elle et ses militants sont les seuls, dans tout l'espace politique algérien, à être dans ce cas. Toutes les autres voix, sans exception, dans ce même espace, se battent pour tout autre chose. Le champ politique national est plus que bruyant depuis quelques semaines. On y trouve des partis agréés, des non agréés, des «élites» politiques, regroupés ou non. Des anciens membres de gouvernements précédents, des ex-hauts cadres de la nation, des retraités de la vie publique,...Tous donnent de la voix pour exprimer leur opposition qui se résume à la candidature du président sortant, Abdelaziz Bouteflika. Il n' y a rien de politique dans leurs interventions. Aucune de ces voix n'enfourche son bilan ou des points de celui-ci pour convaincre qu'il aurait fait fausse route. Aucune de ces voix ne lui trouve une raison politique pour l'attaquer. Rien non plus sur le terrain de l'intégrité morale. Que reste-t-il? L'intégrité physique ou supposée comme telle. Toutes ces voix qui n'ont rien d'une opposition politique, deviennent des praticiens de santé. Des docteurs. Pas en littérature comme il y en a tant et tant, mais en médecine. Ils ont décidé qu'il était incapable physiquement d'assumer un nouveau mandat. Quelquefois, d'autres sortent de cette obsession médicale pour lui reprocher, six années après, la révision de la Constitution de 2008. Un réveil un peu trop tardif pour de vrais acteurs politiques. Ressortir ce prétexte d'alternance aujourd'hui prouve au moins une chose. Ces «opposants» reconnaissent tacitement que son bilan est globalement plus que positif. Sinon ils ne se seraient pas privés de le «démolir» sur ce terrain. Bref, tout ceci n'est pas nouveau. Il faut se rappeler du premier «argument» de cette même opposition qui était «tout, sauf Bouteflika!». Le «tout» utilisé sans autre précision n'exprime que le vide argumentaire. Se rendant compte de l'énormité du slogan, ces concepteurs ont voulu le rectifier en y ajoutant des faux prétextes pourtant vérifiables comme celui de la santé ou qui n'honore pas le combat politique comme les dispositions de la loi fondamentale qui relèvent de la volonté populaire. Au-delà de ce manque de thèmes politiques, il y a surtout ce terrible mépris de l'électorat qui est insupportable. Comment peut-on se dresser contre une candidature alors que le processus électoral est engagé? Il est clair que c'est son arrêt que souhaitent ces opposants. Il suffit de les entendre évoquer la nécessité «d'une transition» en pleine campagne électorale pour s'en convaincre. Mais alors et si leurs actions n'ont pas de supports politique, idéologique, qu'est-ce qui fait courir ces opposants? En passant en revue la composante de cette «opposition» disparate, on s'aperçoit qu'ils sont tous sans emploi. En chômage. Comme il ne s'agit pas de postes pourvus par l'Anem, ces opposants se battent pour ne pas passer cinq autres années sans les privilèges d'une haute fonction. Ils sont persuadés, si le président Bouteflika est réélu pour un nouveau mandat, qu'il ne leur resterait plus qu'à retourner cultiver les fleurs dans leurs jardins. Voilà la vérité. Elle est cruelle. Comme peut l'être la confusion entre l'avenir de toute une nation et des intérêts très personnels. Elle est aussi cruelle car il s'agit du refus de la sanction des urnes. Pour la première fois, il y aura deux signatures à cet écrit. L'inhabituelle est celle du «chiate» depuis 1999, et qui a eu pour récompense de voir son pays rayonner dans le concert des nations et de ses compatriotes vivre dans la paix et le développement. C'est son plus beau cadeau!
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