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LE PARI ALGERIEN
LE PAYS ATTIRE PLUS D'IDE ET S'IMPOSE EN TANT QUE LEADER AFRICAIN
Publié dans L'Expression le 28 - 03 - 2018

Les entreprises algériennes à l'assaut de l'Afrique!
Dans l'électroménager, l'électronique et l'agroalimentaire, ce sont d'authentiques entreprises algériennes qui partent à l'assaut de l'Afrique.
Un groupe de sociétés international, actif dans les domaines du capital investissements qui s'intéresse aux économies africaines a placé l'Algérie à la troisième place en termes, d'attractivité d'investissements, après le Maroc et l'Egypte. Ce groupe qui s'occupe aussi de la gestion des investissements, de la recherche macro-économique et de la modélisation économétrique estime que le bon résultat de l'Algérie pour l'année 2017 tient du fait de «l'amélioration de son profil de risque conjugué à des liquidités importantes, à son environnement d'affaires, à sa démographie et à son capital social». Ce sont autant d'atouts qui ont permis à l'Algérie d'occuper «la troisième position dans la deuxième édition de l'AII (Africa Investment Index 2018)».
Ce positionnement disons-le «flatteur», compte tenu de la conjoncture difficile que traversait l'Algérie en 2017, renseigne certainement sur la solidité de la destination Algérie pour les investisseurs. Cela malgré la règle des 49/51%, imposée à tout partenaire étranger. S'il faut mesurer le classement des pays aux flux financiers en devises fortes injectées dans l'économie, il y a lieu de relever que dans le cas de l'Algérie, pour chaque dollar mis sur un projet, l'équivalent en dinars algériens est également investi. C'est dire que durant l'année 2017, il a été investi en valeur le double de ce qui a été comptabilisé. Devant les autres pays africains, notamment ceux qui la précèdent dans ce «tableau des médailles», l'Algérie confirme une véritable santé économique, s'assure le contrôle de tous les investissements et surtout, se construit une base économique authentiquement algérienne avec des capitaux algériens. Cet aspect qui ne constitue pas une «priorité» dans une économie mondialisée, apporte tout de même à l'Algérie, le surplus de crédibilité qui n'est peut-être pas quantifiable, mais qui pèsera lourd lorsqu'il s'agira d'aller conquérir des marchés extérieurs. Les quelques champions en devenir que compte la scène économique nationale pointent déjà le bout de leur nez en Afrique et en Europe. Dans l'électroménager, l'électronique et l'agroalimentaire, ce sont d'authentiques entreprises algériennes qui partent à l'assaut de l'Afrique. Une spécificité algérienne en Afrique qui fera certainement de l'Algérie un acteur incontournable dans la perspective de la Zone africaine de libre-échange. Africa Investment Index 2018 vient confirmer l'évolution positive de l'Algérie et la placer comme l'un des leaders africains, susceptible de s'imposer comme l'une des locomotives de croissance à l'échelle du continent noir. Cette perspective est d'autant plus réaliste que l'Algérie est en passe de réaliser d'imposants investissements lui conférant le rôle de portail de l'Afrique.
Le très attendu Port-centre, relié à la route de l'unité africaine, concentrera l'intérêt des investisseurs sur l'Algérie et fera démultiplier les IDE, en ce sens que tout investissement en Algérie ouvre la voie à un marché de plus d'un milliard de consommateurs. Dire que le pays est sur une rampe de lancement n'est pas exagéré, surtout que les «ennuis» financiers de ces trois dernières années sont en passe d'être dépassés, au regard des derniers chiffres du commerce extérieur, de l'inflation, de la balance des paiements et des réserves de changes.
Le retour au vert des prix du pétrole depuis le début de l'année, apporte au gouvernement la marge de sécurité, à même de poursuivre les réformes engagées, sans avoir à supporter la pression sociale. C'est dire que l'Algérie bénéficie d'une seconde chance inespérée pour amorcer le virage de la diversification de l'économie avec un minimum de risque de dérapage. Avec un prix du baril de pétrole oscillant entre 69 et 70 dollars, un commerce extérieur à l'équilibre, une quasi- stabilité de l'indice des prix au mois de février et une perspective intéressante sur nombre de filières, à l'image de l'industrie minière ou la mécanique, l'économie nationale a tous les atouts de forcer la main au destin et trôner sur le continent noir, comme première destination d'IDE. Il faut savoir, enfin que le groupe Quantum Global fonde l'AII «sur 5 piliers ou facteurs issus d'un ensemble plus vaste d'indicateurs sur l'investissement, qui comprennent la part de l'investissement national dans le PIB, la part du flux total net d'IDE en Afrique, les prévisions de taux de croissance du PIB, le facteur de croissance de la population par rapport au PIB, le taux d'intérêt réel, la différence entre le taux de croissance de la masse monétaire et le taux de croissance du PIB, l'écart d'inflation, la notation du crédit, la couverture des importations, la part de la dette extérieure du pays dans son RNB, la balance des paiements, la facilité de faire des affaires et la taille de la population du pays». Sur tous ces indicateurs, l'Algérie dépasse d'une tête l'Egypte et le Maroc.


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