Une initiative à saluer Au programme, 12 films de tout pays, sous-titrés en «darija» (pour les films étrangers), des courts, des longs, des fictions, des documentaires et des films d'animation, master class... Oran accueille depuis le 16 décembre et jusqu'au 20 du mois en cours Les 1ères, Rencontres internationales du cinéma RIC. Cet événement se présente comme «un espace d'échange autour du cinéma, ouvert à tout, citoyen et gratuit». Au programme, 12 films de tout pays, sous-titrés en darija (pour les films étrangers), des courts, des longs, des fictions, des documentaires et des films d'animations... et surtout des débats à l'issue de chaque projection. C'est ainsi que se décline le RIC qui «est un projet porté par l'association Graine de paix en partenariat avec l'association Nouveau Regard qui tend à générer un espace de débat, d'échange et de réflexion dirigé vers la société civile dans sa plus grande diversité, à travers le prisme de la représentation cinématographique sous forme de documentaires, de fictions et de films d'animation», peut-on lire sur la page facebook de cet événement. Et d'ajouter: «Les RIC sont conçues comme des rencontres cinématographiques non compétitives et internationales. Elles accueilleront du 15 au 20 décembre la projection de 15 films nationaux et internationaux, courts et longs, ainsi qu'une rétrospective du cinéma algérien. «Le RIC c'est aussi des tables rondes ainsi que plusieurs ateliers de sensibilisation et master class autour de la pratique du cinéma, en amont et pendant les Rencontres. A travers une démarche de travail inter-associatif, AGP et NR ainsi que les associations oranaises partenaires proposeront à Oran grâce aux Rencontres internationales du cinéma, une plate-forme de rencontre libre et ouverte entre le public, les intervenants et les artistes.» Fin de citation. Aussi, éclectiques, les RIC c'est aussi une table ronde et une master class les 19 et 20 décembre au local du Petit Lecteur. Notons que l'ouverture qui s'est tenue le 16 décembre a été marquée par la projection du long métrage Stranger in Paradise, de Guido Hendrikx. Le lendemain, les Oranais ont pu apprécier de nombreux courts métrages (Beti Bezperako Koplak / Dream of a Scene / Safia, une histoire de femme.). Le public a pu découvrir le long métrage Naila and the Uprising, de Julia Bacha. Hier ont été proposés à nouveau d'autres courts métrages d'ici et d'ailleurs. On citera Mizara, de Pauline Laurent, Lmuja, de Omar Belkacemi et News from Laayoune, de Djuro Gavran. Demain, les Oranais sont invités à assiter à une table ronde placée sous la thématique «Le Cinéma comme vecteur d'impact social», en présence de Habiba Djahnine et Julio Santucho. Elle sera suivie à nouveau par la projection d'autres courts métrages, notamment That Lovely Life, Hombre Electrico et Palabras de Caramelo. Jeudi 20 décembre 2018, à 15h les cinéphiles et autres sont conviés à une master class qui sera animée par Nabil Djedouani autour de «Le cinéma algérien: de l'incommunicabilité». Notons que Nabil Djedouani, outre le fait d'être cinéaste et comédien, il est le responsable depuis quelques années d'une très belle initiative sur les réseaux, à savoir les archives numériques du cinéma algérien. Enfin la séance de clôture échoit à Mohamed Lakhdar Tati avec la projection de son dernier documentaire Fais soin de toi. En somme, une première édition d'une manifestation cinématographique indépendante à saluer dans la ville d'El Bahia.