Après la viande de boeuf et la viande chevaline, la viande asine fait elle aussi désormais partie des produits autorisés à l'importation. C'est du moins ce que stipule clairement la dernière publication au Journal officiel du 27 janvier 2019. Une nouveauté qui n'a pas manqué de soulever l'interrogation de nombreux citoyens, qui se demandent à quoi sert la viande d'âne? Ou encore dans quelles assiettes ira-t-elle? Pour les spécialistes du secteur, cette autorisation ne doit pas susciter une grande polémique, étant donné que cette viande servira à «nourrir les animaux des zoos». Cependant, cette réponse ne suffit visiblement pas à taire des rumeurs de toutes sortes. Certains ont même pensé que ceci n'était qu'une blague et qu'il n'y a aucune raison valable qui justifierait l'importation de la viande asine. Mais évidemment, c'est ce qui est très distinctement énoncé. «Sous position tarifaire 02.05, les viandes des animaux des espèces chevaline, asine (âne) ou mulassière, fraîches, réfrigérées ou congelées sont autorisées à l'importation.» Il est par ailleurs indiqué que l'importation de ce type de viande moyennera une taxe additionnelle de 70%. La viande asine rentre comme beaucoup d'autres produits dans la nouvelle liste instituée par le gouvernement. Pour rappel, les interdictions sur les importations ont finalement été levées.