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Washington dans le «viseur» de l'Opep
Stabilité du marché pétrolier et baisse des cours de l'or noir
Publié dans L'Expression le 12 - 09 - 2019

Les cours de l'or noir ne décollent pas. L'alliance Opep-non Opep tient une réunion, sous tension, aujourd'hui à Abu Dhabi. Le taux de conformité de l'accord de sa baisse de production de 1,2 million de b/j conclu le 8 décembre 2018 sera examiné. Le marché pétrolier sera passé au crible. L'Organisation des pays exportateurs du pétrole n'a pas attendu ce rendez- vous pour mettre les pays producteurs face à leurs responsabilités et désigner ceux qui sont à l'origine de sa morosité. L'Opep a appelé, hier, à la «responsabilité partagée» de tous les pays producteurs de pétrole pour assurer la stabilité du marché. Le cartel a, sans coup férir, pointé du doigt Washington. Alors que les pays extérieurs à l'Organisation comme les Etats-Unis, pompent toujours plus de brut, souligne l'Opep dans son rapport mensuel rendu public le 10 septembre tout en affinant ses estimations. Les prévisions de croissance de la demande ont été revues légèrement à la baisse pour 2019 et 2020. Les statistiques économiques sont moins bonnes que prévu au premier semestre de cette année et les perspectives pour l'économie mondiale s'annoncent optimistes pour l'économie mondiale. «Compte tenu des prévisions pour la croissance économique mondiale, la (croissance de la) demande de pétrole est attendue à environ 1 million de barils par jour en 2019 et 2020. Toutefois, elle devrait être dépassée par la forte croissance de l'offre non-Opep», soulignent les rédacteurs du document.
Face à face
Cette offre est tirée par les Etats-Unis, grâce notamment à l'extraction effrénée de son pétrole de schiste, ainsi qu'à des stocks qui gonflent inexorablement. «Cela souligne la responsabilité partagée de tous les pays producteurs pour soutenir la stabilité du marché pétrolier afin d'éviter une volatilité indésirable et une rechute potentielle dans un marché déséquilibré», avertit l'Opep. Le palier atteint par le baril qui ne cesse de jouer au yoyo en est un indicateur. Hier vers 15h45, le baril de Brent, référence du pétrole algérien, s'échangeait à 62,70 dollars, en hausse de 22 cents par rapport à la veille. Un niveau qui annonce une guerre des prix pratiquement inévitable. Elle sera sans doute sans concessions. Il y a d'un côté les Etats-Unis qui ont fait des pieds et des mains pour faire plonger le baril et, de l'autre les pays producteurs Opep-non Opep, dont la Russie, qui tentent de les faire rebondir. Dans ce face-à-face impitoyable, le chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole s'était déjà, par un passé pas si lointain, porté aux avant-postes. Riyadh avait défié Washington dans un contexte assez particulier. A un moment où il y avait du gaz dans l'air entre Saoudiens et Américains après l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans le consulat d'Arabie saoudite à Istanbul. Avant cet épisode tragique, le président américain qui a accusé l'Opep d'être derrière le rebond des prix du pétrole n'a eu de cesse de faire des appels du pied au leader de l'Opep pour qu'il augmente sa production afin de les faire baisser et pallier les exportations iraniennes qui devaient être mises sous embargo dès le 4 novembre 2018, date qui devait marquer la mise en oeuvre des sanctions contre la République islamique d'Iran. Le successeur de Barack Obama comptait sur les dissensions irano-saoudiennes pour que sa requête soit satisfaite. Il avait vu juste.
Escarmouches
L'Arabie saoudite et la Russie, gros producteurs mondiaux et «figures de proue» de l'alliance Opep-non Opep, ont cru pouvoir pomper davantage, convaincues que les sanctions américaines contre Téhéran allaient priver le marché mondial de plus de 3 millions de b/j iraniens. Mal leur en a pris. L'assouplissement des représailles US, qui s'apparente à un coup fumeux du président américain, a contribué à faire plonger les prix qui se sont retrouvés à leur plus bas depuis plus d'une année. Les Etats-Unis ont réussi à les faire dégringoler à travers leur production qui a atteint un record de plus de 11 millions de barils par jour. Le coup de grâce a été porté par la reculade du président américain qui a décidé d'aménager les sanctions contre l'Iran en autorisant huit pays, la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud et l'Italie, la Turquie, la Grèce et Taïwan à continuer d'acheter temporairement du pétrole iranien. Les Saoudiens ont décidé de ne plus prêter le flanc. Une «baisse de la production bénéficiera à tous les membres de l'Opep», avait déclaré le nouveau ministre saoudien de l'Energie, le prince Abdel Aziz ben Salmane, à quelque 72 heures de la réunion Opep+ qui se tient aujourd'hui dans la capitale émiratie. Les premières escarmouches se dessinent.


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