Le désarroi de ces jeunes qui se sont rapprochés du bureau du journal à Tizi Ouzou est immense ! Ils sont plusieurs à venir et à dire leur étonnement et leur découragement face à un problème qu'ils jugent être le summum de la bureaucratie! Ils racontent ce qu'ils appellent le calvaire. Ainsi l'un des jeunes prend la parole pour expliquer: «Nous sommes entrés en formation au CFPA d'Azazga, nous avons suivi le cursus de techniciens en fiscalité et c'est au moment du stage pratique que nous sommes arrivés devant un problème incompréhensible! Les administrations ont refusé de nous accueillir sous le prétexte que le diplôme en question n'existe pas sur la nouvelle nomenclature de 2001, relative à la branche: techniques administratives et de gestion. Le profil était tout simplement supprimé!». La direction du centre de formation de Fréha que nous fréquentions a saisi la direction de la formation et de l'enseignement professionnels de Tizi Ouzou en posant notre cas; d'ailleurs, nous ne sommes pas les seuls, les centres de Larbaâ Nath Irathen et de Tigzirt comptent chacun 20 stagiaires de cette filière. De même, les stagiaires ont saisi aussi bien l'inspection de la fonction publique au niveau de la wilaya que les autres services de l'Etat, en vain ! Selon ces stagiaires, la direction de la formation professionnelle leur aurait répondu «que ce problème dépasse ses compétences». Aussi, ils sont là aujourd'hui à se coltiner avec ce problème né, selon eux, de la bureaucratie et «demandent à toutes les autorités en mesure de lever ce «blocage» de bien vouloir intervenir car il y va de leur avenir!»
