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Les gagnants du Covid-19
Laboratoires d'analyses et centres d'imagerie médicale
Publié dans L'Expression le 24 - 11 - 2020

Le coronavirus fait aussi des heureux! Alors que l'économie nationale est en berne, certains ont su tirer profit de cette crise. Il y a bien évidemment, les vendeurs de produits d'hygiène et de protection, des pharmaciens et les services d'E-commerce. Toutefois, ils ne sont pas les grands gagnants du Covid-19. Les laboratoires d'analyses et centres d'imagerie médicale se frottent les mains! Ils tournent à plein régime. Cela est d'autant plus vrai durant cette seconde vague de la pandémie où les hôpitaux sont surchargés. Beaucoup se dirigent alors vers ces cliniques qui leur offrent un service rapide et plus efficace. «C'est la quatrième fois depuis le mois de septembre que je viens me faire dépister contre le coronavirus», indique, Lamia, jeune cadre dans une entreprise privée. «Je préfère payer que d'aller à l'hôpital attendre toute une journée un hypothétique test. Même si je ne suis pas contaminée, je risque de l'attraper dans les longues files d'attente», explique-t-elle dépitée. Comme elle, beaucoup choisissent donc le secteur privé pour se faire tester contre ce virus. «Les tests sérologiques sont très demandés. On en fait plusieurs dizaines par jour, voire des centaines», rapporte une biologiste travaillant dans un laboratoire de la capitale. Avec une moyenne de 2500 dinars pour chaque malade, on vous laisse faire le compte! Cette spécialiste explique cette forte demande par le fait que les médecins privés se basent pour la reprise du travail sur l'apparition des anticorps SRAS Covid-19 (IGM\IGG). «On a même des conventions avec certaines sociétés pour dépister les travailleurs de retour à leurs postes après un épisode coronavirus, où d'autres préfèrent carrément faire tester une fois par mois tous leurs employés», assure-t-elle. Ce médecin parle aussi de l'automédication à «la mode» durant ce deuxième épisode de la pandémie. «Ceux qui développent des symptômes légers se dirigent toujours vers les centres privés, évitant les hôpitaux qui sont plus pris d'assaut par les cas complexes», soutient cette dame avant de s'excuser pour retourner à son poste du fait qu'une foule compacte s'était déjà formée à l'entrée du centre d'analyses. Ce qui montre à quel point la machine tourne bien. Flairant la bonne affaire, certains laboratoires n'ont alors pas hésité à investir des belles sommes pour les autres types de tests, PCR et antigénique. «Le test sérologique demande déjà un certain investissement avec un appareillage spécial. Les autres tests demandent, eux, des investissements plus lourds, particulièrement pour la PCR», assure Mehdi, employé dans un grand labo de la banlieue ouest d'Alger qui propose ce type de tests. «C'est pour cela que les prix restent relativement élevés surtout en ce qui concerne la PCR», souligne-t-il non sans avouer que les «affaires» vont bon train avec cette crise sanitaire. Car, en plus des tests Covid-19, beaucoup de malades atteints du coronavirus se voient prescrire d'autres types d'analyses. La facture peut monter très vite. «Souvent jusqu'à près de 10 000 dinars pour un seul patient», assure un médecin généraliste précisant que ce type d'examen pouvait être demandé plusieurs fois. Ça ne chôme donc pas dans les labos! Tout comme les centres d'imagerie qui disposent de scanner. «On s'est installé il y a deux ans. Grâce au Covid-19, on a rentabilisé l'investissement plus tôt que prévu», atteste le gérant d'une clinique d'imagerie de la wilaya de Boumerdès. «On travaille à la chaîne. On ne s'arrête pas, la majorité c'est pour le coronavirus ou une suspicion Covid-19», témoigne-t-il. Il fait savoir qu'une moyenne de 40 patients/ jour passe chez eux pour un scanner thoracique. Dans ce centre, le scanner est à
7000 dinars mais dans d'autres, cela va jusqu'à 13 000 dinars, avec une moyenne nationale de 9000 dinars. C'est une véritable usine. «Comme beaucoup de nos confrères, on ne ferme maintenant que 45 minutes avant le couvre-feu», admet-il en justifiant ses nouveaux horaires pour prendre en charge un plus grand nombre de malades. «Nous sommes en train d'offrir une complémentarité aux services publics, débordés. Certes, on gagne de l'argent mais on a quand même investi gros», atteste-t-il non sans concéder que cet ennemi invisible avait fait le bonheur de leurs finances. Le proverbe «À toute chose, malheur est bon» n'a jamais mieux pris son sens...

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