Démasquée face à l'opinion internationale, confrontée à ses crimes et à ses atteintes aussi nombreuses qu'inqualifiables envers le droit international et le droit humanitaire, l'entité sioniste tente de discréditer l'agence onusienne d'assistance à la population martyre de Ghaza et de Cisjordanie occupée, l'UNRWA dont les batiments et les écoles ont été sauvagement bombardés depuis le 7 octobre, faisant des milliers de victimes, y compris parmi le personnel de cette organisation. Avec le soutien actif de ses alliés occidentaux, Israël vient de lancer, en guise de contre-attaque, une mise en cause plus que douteuse tant la ficelle est grosse, de l'agence accusée d'avoir « participé » à l'opération du Hamas, le 7 octobre . contre des positions israéliennes. Or ce n'est pas la première fois que le gouvernement sioniste accuse les ONG de « terrorisme » pour tenter de les disqualifier en tant qu'instrument du secours humanitaire face à ses agressions barbares. Si certains pays ont demandé « plus de détails et plus d'informations » avant de succomber au chant des sirènes sionistes, les Etats-Unis, premier contributeur au sein des Nations unies, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie, l'Italie, la Finlande et les Pays-Bas ont vite fait d'emboîter le pas à l'allié sioniste pour fustiger l'agence qui a, devant l'assaut et le dénigrement, annoncé se séparer de plusieurs de ses employés. Une douzaine, selon Washington. Depuis que l'antisionisme est devenu identique, devant les lois de certains pays occidentaux, à l'antisémitisme, toute prise de position ou toute déclaration condamnant les agressions terroristes et la politique d'apartheid dans les territoires palestiniens entraînent des procès d'intention systématiques, afin de dissuader les consciences. L'UNRWA est donc attaquée en vertu de sa qualité de témoin et de victime, tout à la fois, du drame de Ghaza où même ses refuges pour les deux millions de déplacés ont maintes fois subi les bombardements sauvages de l'aviation sioniste, entraînant des centaines de victimes chaque jour,enfants et femmes en majopité. D'où la manœuvre israélienne soutenue par les alliés occidentaux en vue de « neutraliser » l'agence qui, comme plusieurs autres d'ailleurs, n'a pas cessé de dénoncer les horreurs et les crimes subis par les Palestiniens tant à Ghaza qu'en Cisjordanie occupée. Si vous voulez noyer le chien, accusez-le de la rage, telle est la doctrine sioniste et tel est le double standard méthodiquement imposé par l'ensemble de ses alliés. Cependant, le piège grossier n'a pas convaincu l'ONU dont le secrétaire général, Antonio Guterres, a promptement réagi hier soir à la suspension par les pays cités de leur subvention à l'UNRWA dont Israël cherche ouvertement à se débarrasser. Il a donc « exhorté vivement les gouvernements qui ont suspendu leurs contributions à, au moins, garantir la continuité des opérations de l'Unrwa ». « Deux millions de civils à Ghaza dépendent de l'aide critique de l'Unrwa pour leur survie au quotidien mais le financement actuel de l'Unrwa ne lui permettra pas de répondre à tous les besoins en février », a-t-il averti. « Les présumés actes abjects de ces employés doivent avoir des conséquences. Mais les dizaines de milliers d'hommes et de femmes qui travaillent pour l'Unrwa, beaucoup dans des situations parmi les plus dangereuses pour des travailleurs humanitaires, ne devraient pas être pénalisés. Il faut répondre aux besoins urgents des populations désespérées dont ils s'occupent », a souligné le secrétaire général de l'ONU face à la diversion sioniste dans laquelle certains pays se sont engouffrés précipitamment au risque d'encourager le gouvernement Netanyahu à poursuivre son génocide.