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Les ingrédients d'un apaisement
RELATIONS ALGERO-FRANCAISES
Publié dans L'Expression le 27 - 09 - 2010

Les gouvernements des deux pays ont décidé de mettre entre parenthèses les sujets qui fâchent pour donner un peu plus de tonus à des relations politiques plutôt mal en point à défaut de les qualifier d'exécrables.
La toute récente prise d'otage des cinq Français au Niger servira-t-elle de tremplin pour redynamiser les relations diplomatiques entre l'Algérie et la France? L'histoire semble vouloir s'écrire dans ce sens. Sur fond de drames. Les gouvernements respectifs des deux pays affichent en tout cas leur volonté de coopérer étroitement par rapport au brûlant dossier de l'insécurité et des rapts de personnes au Sahel. La réunion de dimanche, entre les chefs d'état-major du Mali, du Niger, de la Mauritanie et de l'Algérie doit permettre de «débattre les termes de notre coopération, de lever les incompréhensions qui persistent et dégager les solutions idoines en vue de renforcer l'action effective et concertée et atteindre les objectifs tracés dans notre stratégie de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée», a déclaré le général Gaïd Salah. Paris avait jugé auparavant, la capitale algérienne comme incontournable dans la lutte antiterroriste au Sahel. Tout se présente comme si de part et d'autre on s'apprêterait à accorder les violons. Les visites soutenues de personnalités politiques françaises de premier plan attestent d'une volonté affirmée des deux côtés de la Méditerranée de donner une autre image des relations diplomatiques, plus que crispées, qu'entretiennent les deux pays depuis de nombreux mois. En particulier depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la tête de la République française en 2007. Aussitôt installé à l'Elysée, le nouveau chef de l'Etat avait décidé de se rendre à Alger au mois de décembre 2007. Une annonce en grande pompe et des couacs qui étaient en fait, annonciateurs de gros nuages, d'orages et de tempêtes dans le ciel déjà assez gris des relations politiques tourmentées qu'entretiennent la France et l'Algérie. «Visite à l'arraché de Sarkozy à Alger», avait titré Libération. Le quotidien français avait dévoilé qu' «il s'en est fallu d'un rien pour que ce déplacement du président français n'ait pas lieu». «Prendre l'avion pour Alger ou tout annuler et rester à Paris. Jusqu'à jeudi soir, la question a taraudé Nicolas Sarkozy et la cellule diplomatique de l'Elysée», avait révélé ce journal. Un premier type de valse-hésitation imputée aux déclarations du ministre algérien des Moudjahidine. «Vous connaissez les origines du président français et les parties qui l'ont amené au pouvoir. Saviez-vous que les autorités israéliennes avaient mis en circulation un timbre à l'effigie de Nicolas Sarkozy, en pleine campagne électorale? Le gouvernement d'ouverture que dirige M.Sarkozy, qui a vu plusieurs personnalités de gauche rejoindre un gouvernement de droite, soulève plusieurs interrogations comme pourquoi Bernard Kouchner a décidé de sauter le pas, cela ne s'est pas fait pour des croyances personnelles. Ceci était le résultat d'un mouvement qui reflète l'avis des véritables architectes de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif qui a le monopole de l'industrie en France», avait précisément déclaré dans une interview accordée au quotidien El Khabar, Mohamed Chérif Abbas. Des propos jugés «désobligeants» qui devaient marquer la lente et irréversible agonie des relations algéro-françaises. L'affaire du diplomate Hasseni, celle de l'assassinat des moines de Tibhirine, l'inscription de l'Algérie sur la liste noire des pays représentant de hauts risques terroristes allaient les empoisonner. Côté algérien et comme pour donner le change, on allait s'arc-bouter sur le sujet de la repentance de la France pour les atrocités commises pendant les 132 ans de sa présence en Algérie. Un projet de loi portant sur la criminalisation de la colonisation a été déposé au niveau de l'APN, l'Assemblée populaire nationale, en guise de réplique à la loi glorifiant la colonisation française adoptée par les élus du Palais Bourbon en février 2005. Comme pour tenir en respect les nostalgiques de l'Algérie française. Vint la «maladroite» sortie médiatique du ministre français des Affaires étrangères. Bernard Kouchner avait conditionné une amélioration des relations entre Alger et Paris à la disparition de la génération des responsables algériens de l'Indépendance. La coupe était ainsi suffisamment pleine pour donner un net coup d'arrêt à un éventuel dégel des relations politiques entre les deux pays. L'Elysée a dû dépêcher son secrétaire général, Claude Guéant, pour désamorcer la crise. L'affaire Hasseni a pris fin sur une décision de non-lieu, celle des sept moines de Tibhirine a baissé d'un cran...Les Algériens ont de leur côté lâché du lest: le projet de loi de criminalisation de la colonisation est mis au placard. Pour des «considérations diplomatiques» a confié le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne III. Alger et Paris ont semble t-il décidé de mettre un peu d'eau dans leur vin.

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