Au moins 35 constructions illicites ont été recensées dans l'enceinte de la station balnéaire de Petit-Port et au niveau de la charmante plage de Aïn Brahim. Occultant éperdument la loi sur le littoral, “l'initiative” est l'œuvre des “intouchables”, comme aime bien les désigner la population de Sidi Lakhdar. Auto-dispensés des formalités d'usage en matière de réglementation régissant l'urbanisme, on construit ou on étend son cabanon ou sa résidence secondaire d'été. Chaque année, de nombreuses nouvelles constructions, parfois de véritables châteaux, ou extensions illicites s'érigent et étendent davantage l'aire “bétonnée” au niveau de ces deux grands pôles d'attraction des estivants sur la côte mostaganémoise. Le site de Petit-Port demeure le plus touché avec au moins 21 constructions et extensions illicites relevées, et sur des terrains privés (7 cas), et surtout sur les terrains relevant du patrimoine public ou de l'Etat (14 cas). À Aïn Brahim, le phénomène est matérialisé par plus de 14 infractions aux règles de l'urbanisme ; 2 constructions illicites étant réalisées sur des terres privées et le reste relevé sur des assiettes foncières domaniales.