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Le vent de l'été 40e partie
Publié dans Liberté le 24 - 07 - 2013

RéSUMé : Djamel tint sa promesse. Il avait déniché un appartement meublé, non loin du centre-ville. Nacéra paye le loyer pour six mois. Lyès lui proposera de la rembourser dès que cela lui sera possible. La jeune femme lui demandera de prendre plutôt soin de sa sœur... Elle est inquiète pour elle, car elle a les nerfs fragiles. Les réponses évasives de Lyès n'étaient pas rassurantes.
Elle raccroche sans laisser à Lyès le temps de riposter... Cet homme avait élaboré une stratégie en venant demander la main de Maïssa... C'était un petit futé qui tentait de profiter de la situation.Elle dépose son portable sur la commode et se met à réfléchir. Dès que Maïssa sera chez elle et à l'abri de tout aléa, elle saura quoi dire à ce chenapan qui tente de les faire chanter.
Djamel la contacte pour prendre de ses nouvelles, et elle fut soulagée de discuter un moment avec lui. Cet homme avait le don de lui remonter le moral. On dirait que la providence se montrait, pour une fois, clémente avec elle.
La semaine passe, et le mariage est célébré. Maïssa, quoique un peu triste, quitte les siens pour s'installer avec son mari dans l'appartement loué par sa sœur.
Nacéra lui recommande la prudence. Il ne faut jamais faire confiance à un homme qui s'est joué d'elle. Jusqu'à son accouchement, elle devrait se montrer sur ses gardes.
Maïssa avait versé de longues larmes la veille en serrant sa sœur dans ses bras. Qu'aurait-elle donc fait sans elle... ?
Lyès paraissait plutôt indifférent à tout le tapage autour de lui. Il avait pris place au salon avec le reste de la famille, et s'était mis à siroter son café comme un inconnu.
Nacéra avait serré les poings. Elle l'aurait volontiers étranglé.
Quelques jours passent. Djamel avait appelé plusieurs fois pour lui demander si tout allait bien. Nacéra avait passé des heures à discuter avec lui de tout et de rien. Elle ne lui révéla pourtant pas ses inquiétudes. Ce qu'elle vivait était trop intime pour le partager avec un homme qu'elle considérait malgré tout comme un étranger. Pourtant, c'est grâce à son aide que sa sœur s'était enfin mariée. Un jour, peut-être, elle lui racontera la triste réalité sur ce mariage qui l'avait épuisée. Un matin, alors qu'elle était occupée à tracer un patron, Djamel la contacte. Il voulait prendre de ses nouvelles et l'inviter à prendre un bol d'air pour déstresser.
Nacéra hésite. Elle avait des commandes urgentes, et des clientes risquaient de passer à la maison pour des essayages. Mais Djamel insiste. Il voulait la voir. Il voulait lui parler de son prochain défilé de mode, car il avait trouvé quelque chose qui répondait à ses goûts et voulait avoir son avis.
Nacéra cède enfin. D'accord... Une sortie avec lui en plein air ne lui fera pas de mal... Et puis, elle aura tout le loisir de discuter de son projet et de mettre les choses au point. Elle tenait tant à ce défilé de mode.
Ils se fixent rendez-vous en début d'après-midi, et elle s'empresse de finir quelques menus travaux afin de se sentir plus libre.
Prétextant des achats, elle laisse quelques consignes à sa mère et lui demande de remettre les tenues terminées à quelques-unes de ses abonnées.
Elle s'habille hâtivement, puis se brosse les cheveux. Cette fois-ci, elle préféra les laisser flotter sur ses épaules.
Djamel l'attendait au lieu prévu. C'est-à-dire non loin de son quartier.
Il semblait être là depuis un bon bout de temps, car il était en train de lire un journal et ne l'avait pas entendu arriver.Elle donne un coup à la vitre, et l'homme relève promptement la tête avant de jeter son journal et de descendre :
-Salut... Je ne t'ai pas entendu venir.
-Tu es là depuis longtemps ?
-Une vingtaine de minutes. (Il sourit) : j'avais tellement hâte de te revoir que je me suis pointé un peu plus tôt.
-Je vois... Mais je crois qu'on fera mieux de s'éloigner rapidement de mon quartier...
-Bien sûr.
Elle monte à ses côtés et il démarre. Ils quittent bientôt la ville. Djamel prend la route du littoral.
- Ça te dit d'aller prendre un peu d'air marin ?
- Ne t'éloigne pas trop. Je n'aimerais pas rentrer trop tard à la maison.
- A tes ordres, mademoiselle. J'aimerais juste te faire découvrir un coin très beau et très calme en cette saison... J'aimerais te voir plus détendue après tous ces événements.
Il se tourne vers elle et lui sourit :
-Alors, tout se passe bien pour Maïssa... ?
Elle hausse les épaules :
-ça va... Elle est moins stressée maintenant qu'elle est chez elle.
-Grâce à toi... Elle a de la chance d'avoir une sœur aînée telle que toi...
Nacéra lève la main :
-Je t'en prie Djamel... Je n'ai fait que mon devoir... J'ai élevé Maïssa, je l'ai vu grandir... J'ai suivi sa scolarité, comme je l'ai assistée dans ses études supérieures qu'elle n'a pas encore terminées d'ailleurs... Alors comment veux-tu que je me dérobe pour son mariage ?
(À suivre)
Y. H.
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